Traversée des Plateaux d'Astariul

Rappel du premier message :

Je traversais les Plateaux d'Astariul pour rejoindre la citadelle lorsqu'une tempête de neige s'abattit sur moi. Dès que la neige fut tombée j'aperçus trois, non quatre silhouettes qui apparurent devant moi comme par magie. Je me rapprochai pour identifier ces dernières. Lorsque que j'y parvins, un frisson d'angoisse parcourut mon dos. Des Goules ! Et quatre en plus!
Dès qu'elles furent sur moi un combat acharnée débuta. Je fis une pirouette pour éviter une goule qui arrivait par derrière et lui plantai mon katana greffe en oubliant que le métal n'avait aucun effet sur eux , malheureusement pour moi les autres arrivait sur moi et lorsque que tout semblait perdu, j'entendis un cheval au galop arrivait...

Après quelques instants d'hébètement et de réflexions, Elrydia finit par se lever pour me rejoindre. Mon sourire ne s'effaçait pas ; j'étais bien trop heureuse de taquiner une "élève". Et elle posa une question qui, vraisemblablement, me paraissait inutile :

- Sans armes signifie-t-il que je ne peux pas non plus m'aider de ma greffe ?

Je souris encore, mais de façon nostalgique, cette fois ci. Je regardais un moment le ciel, me remémorant de la même manière la première fois où j'avais vraiment expérimenté la voie marchombre, la première fois où j'avais tué -j'en étais peu fière, d'ailleurs... plutôt un mauvais souvenir- la première fois que j'avais vu le Rentaï, la première fois où je m'étais servi de ma greffe.
La greffe.
Je reportai mon attention sur la jeune fille qui attendait ma réponse avec une impatience non dissimulée. Je finis par lui répondre d'un ton malicieux :

Marchombre.

Elyssia semblait perdu dans ses pensées les yeux au ciels elle devait ressassé son parcour du début jusqu'à la fin. Lorsqu'elle baissa les yeux sur moi son sourire n'avait pas disparu. Et elle semblait remarquait que j'attendais sa réponse avec impatience. D'un air malicieux elle déclara ce simple mot.

Marchombre.

Je sursauta mais me repris très vite. Marchombre.. Elle ne se doutait pas de l'effet de dire ce simple motprovoque en moi. D'un coup je m'élança sur ce rocher. Les prises était certes invisibles mais pas pour un marchombre. Je continua à grimper toujours en trouvant une prise. Je gravis d'abord le quart puis la moitié puis j'arriva en haut tout essouflé mais fière de moi je ne put m'empêché de déclarer.

- Alors qu'en penses-tu ?

Surement étonnée par ma réponse pleine de sous entendus, Elrydia eut un léger soubresaut. Mais elle se reprit très vite en abordant un regard volontaire et fier.
Puis, elle s'élança vers le rocher, telle une lionne fond sur sa proie. La volonté est réellement la seule maitresse de nos actes. Rien à dire, cette jeune marchombre débordait de cette qualité rare, cette hargne indéniable qui émanait d'elle.
Je me repris, consciente qu'elle me regardait avec des yeux satisfaits de mon étonnement.
Cependant, elle était un peu essoufflée à cause de sa fantastique ascension. D'un regard brillant et sur un ton de défi non dissimulé, elle demanda :

- Alors qu'en penses-tu ?

Elle attendait sans doute une réponse positive et satisfaisante. je n'étais pas du genre à être tendre avec mes élèves, sachant que j'avais tout de même une réputation à tenir ! Mais avec elle, c'était différent.. Elle 'était pas véritablement mon élève. Dans ce cas, je pouvais me dévoiler au grand jour sans aucun problème.

Fantastique Elydia. Tu vois, tu pouvais le faire.

Je lui adressai un clin d'œil et grimpai à mon tour. En tant que marchombre accomplie, je n'avais pas trop de mal avec ce genre de choses. En quelques secondes je fus à sa hauteur, sous son air légèrement dépité.

Voilà ! Que veux tu faire, maintenant ?

J'attendais une réponse povitive et satisfaisant'e. Ce fait n'échappa pas à Elyssia qui réfléchissait. Un sourire ce fit voir sur mon visage dès l'instant ou j'eu une idée imprécise de ce qu'elle pensait. Je connaissais sa réputation auprès des marchombres, elle est connu pour ne pas être tendre avec ses élèves un peu comme Jilano. Mais bon passons même si ils se ressemble sur certain points ils ne sont pas comparables pour autant. Si Elyssia ne m'avait pas fait sortir de mes pensées en me répondant je pense que j'aurai commencé à me posée trop de questions.

Fantastique Elydia. Tu vois, tu pouvais le faire.

Cette phrase fit naître un soupçon de joie en moins qui s'amplifia un peu plus lorsque je remarqua son clin d'oeil. Puis elle me rejoignit à son tour en quelques secondes. En voyant ceci je restais sans rien dire tellement elle m'avait impressionnait... Une fois de plus...

Voilà ! Que veux tu faire, maintenant ?

En me demandant ça je repris mes esprits. Ce que je souhaite faire maintenant à vrai dire j'en n'en avait aucune idée. Et puis est ce à moi de choisir ? Je répondis toutefois. Embêtée.

Ce que je souhaite faire à présent ? Tu est sur que c'est à moi de choisir ? Parce que je n'en ai aucune idée je ne vois pas ce que l'on pourrait faire.

Elle sembla toute heureuse de mes félicitations. Motiver un élève, c'était le secret de la réussite. Mais ne pas non plus le faire crouler sous les compliments. Trop de risques qu'il prenne la grosse tête. Et ce n'était pas le but recherché.
Après ma question quelque peu déroutante, une lueur de gêne assombrit le visage d'Elrydia auparavant réjoui.

Ce que je souhaite faire à présent ? Tu est sur que c'est à moi de choisir ? Parce que je n'en ai aucune idée je ne vois pas ce que l'on pourrait faire.

Ah oui, elle n'avait pas tort. Pourquoi lui avais-je demandé ça, d'ailleurs ? Quelle idée ! C'était moi le maitre. Et elle était l'élève. Ce n'était surement pas à elle de prendre les décisions...
Je répondis dans un murmure, murmure qui accompagna le souffle léger du vent :

Suis moi.

Et je m'enfonçai dans le bois en courant. Parvenue devant un fleuve gelé, communément appelé "patinoire" par les terriens, je me retournai. Elrydia était à mes côtés. Elle avait une bonne endurance, qualité indéniable pour faire partie des marchombres.
je désignai la glace bleutée en lui ordonnant :

Franchis le.

Il était large d'une bonne vingtaine de mètre. Et quelques rivières gelée qui coulaient en été aux côtés du fleuve rajoutait un peu de largeur à ce dernier.
Il fallait de l'équilibre. Et ne pas avoir peur de tomber...

Elyssia sembla réfléchir un instant avant de répondre par un murmure accompagnée par le souffle du vent.

Suis moi.

Puis elle parti s'enfoncer dans le bois en courant. Je la rejoignis le plus vite possible avant d'arriver et de la voir arrêter devant un fleuve qui parraissait gelée. C'est aussi ce que l'on pourrait qualifier de patinoire. Un rictus me tordit les lèvres lorque j'imagina ce qu'elle voulait que je fasse. Et justement elle déclara.

Franchis le.

Le franchir hein ? Bien sûr que j'allais le faire et assez vite. Je m'approcha du fleuve puis descendit. Je sentit le froid sous mes pieds mais ce n'est pas celà qui allait m'arrêter. Je me mis à courir en faisant quelque foulées souple je me sentis glisser mais me releva aussitôt avant de poursuivre cette traversé. Je ne me permit aucune pose et en quelques foulées supllémentaires j'atteignit le bord. A bout de souffle et épuisé je demanda encore plus fière que mon exercice précédent.

Et de ça tu en penses quoi ?

Suer d'elle, elle posa un pied sur la glace. Elle fit deux pas et encore un... Elle perdit un instant son équilibre, et le rétablit presque aussitôt. Vraiment douée. La grâce de ses mouvements et la simplicité de ses gestes la rendait presque intouchable. Elle dansait avec la brise avec une légèreté irréprochable.
Sa danse était parfaite.
Sa démarche rappelait celle du félin.
Une marchombre.
Enfin, elle posa un pied sur l'autre rive et se tourna ver moi, le visage heureux et le regard fier :

Et de ça tu en penses quoi ?

Stupéfaite, je souris. Puis, j'ouvris lentement la bouche et déclarai :

La perfection n'existe pas. Mais en te regardant traverser cette patinoire avec cette légèreté... Je me suis mise à douter...

Puis, je la rejoignis en empruntant le même chemin.

Je la vis sourire et ouvrir la bouche pour tout simplement déclarer ceci.

La perfection n'existe pas. Mais en te regardant traverser cette patinoire avec cette légèreté... Je me suis mise à douter...

Sincèrement je ne m'attendais pas à ce genre de réponse et celà me fit énormément plaisir. Plus qu'elle ne devait le pensait. Tout à coup je me souviens de quelque chose que je voulais avant de me rendre à la citadelle. Je décida donc de formuler une demi-vérité à Elyssia.

Je viens de me souvenir de quelque d'assez important vers la forêt d'Ombreuse. Je dois aller faire un rapport à la citadelle des récents évènement dans l'empire. Mais je tiens à allez vérifier ce que je voulais voir avant. Désolé j'espère que l'on se reverra car tu sais ce que je pense de nous.

A la suite de ces mots j'agrippa la selle de mon cheval (Etoile) pour le faire partir au galop vers la forêt d'Ombreuse ou tant de légendes obscures y sont nées. Laissant Elyssia derrière moi en espèrant la revoir le plus vite possible...

[RP Fini]