Traversée des Plateaux d'Astariul

Je traversais les Plateaux d'Astariul pour rejoindre la citadelle lorsqu'une tempête de neige s'abattit sur moi. Dès que la neige fut tombée j'aperçus trois, non quatre silhouettes qui apparurent devant moi comme par magie. Je me rapprochai pour identifier ces dernières. Lorsque que j'y parvins, un frisson d'angoisse parcourut mon dos. Des Goules ! Et quatre en plus!
Dès qu'elles furent sur moi un combat acharnée débuta. Je fis une pirouette pour éviter une goule qui arrivait par derrière et lui plantai mon katana greffe en oubliant que le métal n'avait aucun effet sur eux , malheureusement pour moi les autres arrivait sur moi et lorsque que tout semblait perdu, j'entendis un cheval au galop arrivait...

Je devais me rendre à la citadelle, ce jour là. Malheureusement pour moi, lorsque l'on était dans la partie nord de Gwendalavir, on échappe pas aux tempêtes de neiges imprévues qui auraient pu m'empêcher d'avancer. Je disais bien :"auraient pu", car, grâce à la greffe que j'avais reçu quelques années plus tôt (ou quelques mois ?) je pouvais voir -à la perfection, cela va de soi- dans toutes les circonstances.
Je galopais donc dans la fine couche de neige poudreuse qui commençait à tomber lorsqu'un bruit de cliquetis se fit entendre non loin de là, suivis d'un léger cris de désepsoir.
La neige se dissipa petit à petit et j'aperçus enfin une jeune fille, à terre, luttant contre hideuses créatures incommodes.
Des goules.
Plusieurs, peut-être quatre. Je grognai et descendis de ma jument en lui intimant à l'oreille de s'éloigner tranquillement. Je m'avançai alors et me jetai sur la jeune fille qui se débattait tant bien que mal. Je la tins fermement par les épaules et nous fîmes rouler au sol pour nous éloigner de ces créatures humanoïdes. L'action avait à peine duré quelques secondes et profitant de cet instant de surprise, je demandai d'une voix mi inquiète mi stupéfaite :

Ça va ?

Puis, le combat repris, et je me mis à esquiver sans relâche...

Lorsque j'aperçue le cheval je reconnu imédiatement le cavalier. Elyssia ! Une très chère amie Marchombres elle aussi.

- Oui ça va un peu mal à la tête mais ça ira je peut continuer à me battre.

Je me relève donc pour continuer le combat auprès de mon amis. Je sort mes deux katanas greffe et poursuivit. Mais cette fois avec autre chose en plus je devait utiliser le pouvoir de ma double greffe. Bien sûr je sais que celà comporte des risques car il est très limité et quand l'utilisant je serais vidé de mes forces. Mais la situation ne me laissant pas le choix ... A ce moment mes deux katanas greffe se retrouvèrent enroulé de foudre. De retour dans le combat je réussi à atteindre une goule à la nuque en virvoltant pour empêcher ses crocs venimeux de m'atteindre ce coup lui aura été fatal. Puis pour continuer dans ma lancer je me dirige vers Elyssia pour l'aider à vaincre les trois goules restantes...

- Oui ça va un peu mal à la tête mais ça ira je peut continuer à me battre.

Sur ce, elle se releva en même temps que moi et se dirigea vers une des goules. Je l'aperçus du coin de l'œil éliminer la créature tandis que moi, je m'acharnais sur les trois dernières.
Je clignai des yeux et essayai à l'aide de mes forces restantes de faire "fonctionner" la greffe. Au bout d'un moment, j'y parvins et tous les contours, les détails, devinrent très nets. Si nets qu'une vue normale paraissait à côté, floue.
Je respirai un grand coup et me mis à l'attaque. Malheureusement, le métal n'agissait pas contre ces monstres, seul le feu pratiquement permettait de se débarrasser d'elles. Vous voyiez du feu, vous, sous une tempête de neige ?
Un grognement bestial sortit du fond de ma gorge et sans réfléchir, je leur lançai des boules de neige. S'il n'y avait pas de feu... peut-être la neige fonctionnerait-elle ?
En tout cas, je priais pour...

En voyant Elyssia lancée des boules de neiges sur les goules je me dit alors que cela ne devait pas être une mauvaise idée et jugeant qu'elle est capable de s'en débarasser je je prena une goule a par et essaya de la combattre. Malheuresement la tempête de neige m'empêche de bien la distinguer il me faut agir au plus vite, La foudre entourant mes katanas ne faisant pas assez de lumière. Une idée surgit alors:

< Si j'essaye d'intensifié la foudre deviendra telle du feu pour m'éclairé sufisament ?>

A cette pensée je me concentre le plus possible afin d'essayer de transformer la foudre en feu. En combattant la goule et en me concentrant je parvins à produire une flamme puis plusieurs, puis la flamme devient une braise autour des katanas ce n'est pas très fort mais ça me suffira pour y voir davantage...

Alors que j'immobilisais une goule, j'aperçus Elrydia qui tentait de faire du feu avec ses katanas. Ah, oui, sa greffe consistait surement à faire jaillir des katanas électriques qui, à forte puissance pourraient créer du feu... Ingénieux, très ingénieuse cette jeune marchombre. Malgré son jeune âge, elle était vive, intelligente, rusée et très douée dans son genre. Même si à cause de son manque d'expérience, elle ne rivalisait pas avec les autres marchombres majeurs...
Grâce à ma propre greffe, je perçus u mouvement du côté de la goule qui se tenait près d'Elrydia. Je pestai contre moi même et bondis. J'atterris dans un roulé boulé sur la créature qui avait failli asséner un coup fatal à la jeune marchombre. Je parvins à l'immobiliser, tant bien que mal et ce fut les larmes aux yeux sous l'effort douloureux que déployaient mes muscles que je criai pour couvrir le bruit de la tempête :

Brûle-la ! MAINTENANT !

Brûle-la ! MAINTENANT !

Ma réaction fut instantanée. Je me retourne et dans un élan fulgurant je me précipite vers la goule et d'un geste rapide ma lame fendit vers pour aller dans la gorge de la goule.Elle était morte avant d'avoir touché le sol. Puis je me tourne vers Elyssia avantr de déclarer:

-Désolé je ne pourrais pas t'aider pour la dernière.

Puis je m'effondra épuisé. Utiliser ce pouvoir demander beaucoup d'énergie.

Elle réagit instantanément. Pas mal, geste très rapide pour une adolescente. En tant que maître marchombre, j'avais pris l'habitude de juger les gens par leurs simples gestes, ce qui faisaient que je ne pouvais m'empêcher d'évaluer Elrydia. Déformation professionnelle, sans doute.
Elle se retourna brusquement, mais gracieusement, avec la légèreté des marchombres, et l'allure d'un félin. Sa lame à présent orangée qui brillait dangereusement alla se ficher dans un éclat d'étincelles dans la gorge de la goule... qui tomba raide morte avant d'avoir touché le sol neigeux.
Puis, elle se retourna vers moi, son visage avait l'air d'avoir pris quelques années sous la fatigue qu'elle semblait éprouver et déclara dans un souille, presque un murmure :

-Désolé je ne pourrais pas t'aider pour la dernière.

Puis elle s'effondra à son tour, aux côtés de sa monstrueuse victime.
Je bouillonnais. Je ne sentais même plus la morsure du froid.
Je fulminais. Elle aurait pu me prévenir que ça lui demanderait de l'énergie, pour que je puisse anticiper... Mais non. Je n'étais peut-être pas son maitre marchombre -elle n'en avait plus, d'ailleurs- mais il fallait qu'elle sache combattre avec autrui. J'allais lui expliquer calmement, en tant qu'ainé.
Mais pour le moment, il restait une goule, et j'avais autre chose à faire qu'à penser à Elrydia qui gisait sur le bas côté.
Mes yeux me brûlaient. Je savais désormais ce qu'il me restait à faire. Je tournai les talons et plantai mon regard dans celui de la goule. Cette dernière voulut esquisser un mouvement... Peine perdue, je l'avais bel et bien pétrifié pour au moins quelques secondes.
Je profitai justement de cet instant de stupeur pour hisser Elrydia sur ma selle et nous partimes vers le sud ouest au grand galop. Je savais que jamais je n'aurai pu venir à bout de la goule.

Je m'arrêtai devant une grotte après une demie journée de galop effréné -tout en ayant pris soin d'attacher le cheval d'Elrydia au mien-, histoire de me reposer. Et La jeune marchombre ne s'était toujours pas réveillée. La neige avait cessé de s'agglutiner en masse et on voyait de nouveau clair. Le soleil nous réchauffait grâce à ses pâles rayons.
Je déposai Elrydia sur un lit de feuilles que j'avais moi même préparé et lui fit un bol de thé avec les plantes et les orties trouvés dans le coin. Puis, je partis chasser, en espérant qu'à mon retour, la jeune fille serait réveillée.

A mon réveil je fut étonnée je me trouvais dans une grotte éclairée par les retes du feu. Je vits latasse de thé qui était posée à coté de moi. Il était encore chaud celà ce voyait. J'attendit donc avant de boire et lorsque j'eu finit je vis un mot sur lequel était inscrit ces quelques mots:

Si tu lis cette lettre c'est que tu est réveillé et j'en suis ravit.
Je t'adresse ces quelques mots pour te prévenir que je suis partie à la chasse.
S'il te plaît la prochaine fois que tu utilise ce pouvoir prévient moi pour que j'anticipe.
Elyssia

En voyant la dernière phrase je souri en promettant de prévenir pour le prochain coup. Puis je me rallonge en attendant son retour qui j'en suis sur ne tarderait pas ...

Je sautai sur une espèce de petit lapin blanc et fichai derechef mon pignard en travers de sa gorge. Sa mort avait été rapide, il n'avait pas souffert. Avec tout de même un pincement au cœur, je le hissai sur mon épaule avant de sauter de lianes en lianes pour rejoindre la grotte. Tout en espérant qu'Elrydia serait réveillée et aurait vu le mot que j'avais déposé avec soin à ses côtés.
je m'agrippai à la paroi rocheuse et me servant des muscles des bras, entrepris d'escalader ce qui me séparait de la grotte. Enfin, j'arrivai devant une jeune adolescente qui m'attendait, toute souriante.

Ca va ? Remise de cette petite mésaventure ?

Puis, je me baissai commençai à dépecer le lapin avant d'aller chercher un peu de bois pour faire du feu.

Ca va ? Remise de cette petite mésaventure ?

J'attendais là devant la grotte toute souriante lorsque que je vis Elyssia. Avant de noter ces quelques mots sur la terre:

Fatigue éphémère.
Lueur lumineuse remerciant celui qui soigne.
Pour le chemin prochain.

Elyssia sourit ce que je fit également. On se comprenait. Et celà donnait l'impression qu'une force s'éveillée en nous, longtemps endormi...

En guise de réponse, Elyssia écrit juste ces quelques mots sur la terre :

Fatigue éphémère.
Lueur lumineuse remerciant celui qui soigne.
Pour le chemin prochain.

Alors, non seulement, elle était une fière combattante, mais en plus, elle magnait à la perfection la poésie marchombre, savaient placer au bon endroit les mots forts, qui donnaient un sentiment d'irréalité à ces quelques phrases.
Je souris gentiment, sourire qu'elle me renvoya. Ce secret de marchombres, le secret de la guilde nous unissait, plus que nous pouvions le penser. A deux, ou à plusieurs nous étions toujours plus fortes que seul.
Alors, en réponse à sa poésie, j'écrivis à mon tour dans la paroi rocheuse à l'aide de mon couteau :

Sourire d'étincelles,
Lumière dans le noir,
Amitié.

En réponse je vit Elyssia gravé sur la roche une réponse comme je ne m'y attendait pas:

Sourire d'étincelles,
Lumière dans le noir,
Amitié.

Notre amitié fut donc gravé en chacun de nous par l'intermédiaire des ces poèmes. Elyssia continua a dépecer le lapin. Je m'approcha donc pour l'aider. Une fois que ce fut fini nous prenons chacun un bout pour le cuire. J'étais bien ... Puis avant de commencer le repas. Je dit ceci dans un murmure qui n'échappe pas aux marchombres:

Merci...

Puis je mordit un coup et commença à manger...

Notre amitié était gravée, dans nos gestes, nos cœurs, nos sourires.... mais surtout dans notre âme de marchombre.
Puis, je me continuais à vaquer à es occupations, c'est à dire dépecer un lapin, pas très ragoutant. A mon grand soulagement, Elrydia s'approcha pour venir m'aider. Et finalement, un petit feu se fit, histoire de faire cuire notre chère viande qui avait l'air bonne, à présent. Je jetai la carcasse déboyautée du lapin en bas de la petite falaise. si des charognards passaient par là, la carcasse du lapin ne ferait plus long feu.
Nous mangeâmes un moment en silence et finalement, je décidai de le briser, bien trop curieuse pour rester silencieuse :

Dis moi Elrydia, qu'est ce qui t'as poussé à devenir marchombre ? Ton histoire m'intéresse, et à vrai dire, tu me semble être très jeune. Et pourtant, tu as l'air très expérimentée pour ton âge, chose très étonnante, d'ailleurs. J'aimerai en savoir plus sur toit, si je ne suis pas trop indiscrète...

Dis moi Elrydia, qu'est ce qui t'as poussé à devenir marchombre ? Ton histoire m'intéresse, et à vrai dire, tu me semble être très jeune. Et pourtant, tu as l'air très expérimentée pour ton âge, chose très étonnante, d'ailleurs. J'aimerai en savoir plus sur toit, si je ne suis pas trop indiscrète...

Je fus très étonné par cette question car ce n'était pas fréquent qu'on s'intéresse à ma vie. Je lui répondis donc heureuse que l'on s'intéresse de plus près à mon existence:

-J'ai vécu à Al-Far jusqu'à mes neufs ans et ma vie a été très difficile voler pour se nourrir, se battre pour vivre bref tout ça c'était avant...

Je m'interrompis un instant plongée dans mes souvenirs avant de poursuivre:

-...Avant que je ne rencontre Jorune. Je voulais quitter Al-Far explorer le monde être libre et c'est grâce à Jorune qui m'a montré la voie que j'ai pu réaliser ce rêve, sans lui je ne sais pas ce que je serai à l'heure qu'il est. Il m'a présenté j'ai passé l'Ahn-Ju et j'ai obtenu la greffe. Sans lui je ne serai rien..

Il y eu des tremblements imperceptible dans ma voie des tremblements qui j'en suis sûr n'ont pourtant pas échappé à Elyssia. Après mettre calmer je demande à Elyssia:

-Et toi comment es-tu devenu marchombre et quelle sont tes motivations ?

Puis je me tus attendant une réponse...

Elrydia parut étonnée par ma question, et je regrettai aussitôt de l'avoir posée. Peut-être voulait-elle garder son secret pour elle, ne rien dire, parce que ses souvenirs étaient douloureux... Je me mordis la lèvre inférieure, tracassée.
Et après un moment d'attente, quelques secondes qui me parurent interminable, elle répondit, l'air plutôt contente, finalement :

-J'ai vécu à Al-Far jusqu'à mes neufs ans et ma vie a été très difficile voler pour se nourrir, se battre pour vivre bref tout ça c'était avant...

Ah en effet, une vie de voleur, de gamins des rues et de mendiants n'est jamais très facile, et si cette jeune fille avait du affronter ça, seule, que les cieux soient avec elles. Puissent les étoiles veiller sur elle, et guider son chemin...

-...Avant que je ne rencontre Jorune. Je voulais quitter Al-Far explorer le monde être libre et c'est grâce à Jorune qui m'a montré la voie que j'ai pu réaliser ce rêve, sans lui je ne sais pas ce que je serai à l'heure qu'il est. Il m'a présenté j'ai passé l'Ahn-Ju et j'ai obtenu la greffe. Sans lui je ne serai rien..

Des tremblements imperceptibles dans sa voix ne m'échappèrent pas. Un humain "normal", n'auraient rien perçu, mais moi si. Je savais sa douleur, j'avais à peu près subi la même chose... Et je savais que Jorune était mort, tué, par je ne savais quel traître, qui l'avait payé cher, assassiné par la grande marchombre de ce siècle, Ellana Caldin.
Finalement, après avoir longuement respiré, elle demanda :

-Et toi comment es-tu devenu marchombre et quelle sont tes motivations ?

Silence.
Presque interminable.
Lourd, et pesant.
Presque palpable.
Cette période de ma vie n'était pas franchement le meilleur souvenir que j'avais... Assassiner un membre de sa famille, aussi dénué de sentiment soit-il n'était pas vraiment une chose qui s'oubliait si facilement que ça. Et ce moment là restait gravé dans mon âme, telle une plaie douloureuse qui ne cesse de saigner.
Devant son air impatient, je lui répondis après avoir longuement inspiré :

Je ne vais pas y aller par quatre chemins, Elrydia. Je te fais confiance. Ne le répète pas, dans ce cas là, ma mère serait en danger...
J'ai tué mon père.

Cinq petits mot qui transperçaient le cœur d'autrui, et le réduisaient au silence complet. Je poursuivis :

Il voulait me marier, mais il était vraiment horrible.. Disons que je me suis juste défendue...
Après ça, je me suis enfuie, sous les ordres de ma mère. j'ai vécu comme je pouvais, comme toi, dans la rue. La seule différence était que j'étais plus âgée, et il m'était donc moins difficile de trouver un petit métier. Et finalement, j'ai trouvé un formidable maître marchombre. Il m'a enseigné la voie, m'a assuré que j'étais une jeune apprentie douée. J'y ai cru, jusqu'à la fin. Et maintenant, je suis là.

Elyssia me répondit avec un moment d'hésitation avant d'ajouter:

Je ne vais pas y aller par quatre chemins, Elrydia. Je te fais confiance. Ne le répète pas, dans ce cas là, ma mère serait en danger...
J'ai tué mon père

Je hocha la tête signe que je dirais rien. Puis elle continua:

Il voulait me marier, mais il était vraiment horrible.. Disons que je me suis juste défendue...
Après ça, je me suis enfuie, sous les ordres de ma mère. j'ai vécu comme je pouvais, comme toi, dans la rue. La seule différence était que j'étais plus âgée, et il m'était donc moins difficile de trouver un petit métier. Et finalement, j'ai trouvé un formidable maître marchombre. Il m'a enseigné la voie, m'a assuré que j'étais une jeune apprentie douée. J'y ai cru, jusqu'à la fin. Et maintenant, je suis là.

Je sentait que prononçait ces mots devait être dur pour elle mais je me contenta d'écouter. Cependant elle avait évoqué son maître marchombre sans dire son nom je lui demanda donc intriguer:

-Dis-moi si cela ne t'embête pas de répondre qui était ton maître ? Surtout si cette question te dérange tu as le droit de ne pas me le dire...

Elle m'écouta attentivement. Depuis combien de temps ne s'était on pas intéressé à moi de la sorte? J'étais heureuse d'avoir Elrydia pur amie, elle comptait un peu comme ma seule famille, en fait...
Et lorsque j'eus fini, elle demanda, intriguée :

-Dis-moi si cela ne t'embête pas de répondre qui était ton maître ? Surtout si cette question te dérange tu as le droit de ne pas me le dire...

Je réfléchis un instant. Je me rappelais qu'il venait de l'est et qu'il avait un nom assez... Etrange...
Je répondis, au bout d'un long moment de réflexion :

Hum... Il s'appelait Istan Gul'Pon. Je crois...

Je rougis, honteuse de ne pas me souvenir du nom de mon maître marchombre..
Histoire d'engager la conversation, je posai une nouvelle question, plus personnelle cette fois, après avoir mordu dans le lapin :

Dis moi, Elrydia, quelles sont tes ambitions pour l'avenir ?

Elyssia eut l'air de réfléchir un instant j'eu l'impression que ma question était une mauvaise idée, elle déclara finalement:

Hum... Il s'appelait Istan Gul'Pon. Je crois...

Elle avait rougit on aurait dit quelque chose l'embarrassait... Quelque chose comme si elle avait honte d'oublier ainsi le nom de son maître. Je me tient quand même de lui en faire la remarque. Puis je la vit mordre dans le lapin avant de déclarer:

Dis moi, Elrydia, quelles sont tes ambitions pour l'avenir ?

Cette question me pertuba un peu. Mes ambitions pour l'avenir ? Je n'avais pas vraiment d'idées précises mais une chose était sur je serai toujours là pour elle. Je déclara donc.

- Mes ambitions ? Hum.. je dirai que j'aimerai poursuivre le rêve de Jilano et Ellana remodeler la guilde afin qu'elle redeviennent ce qu'elle était avec un digne conseil.

J'hésita un moment avant d'ajouter.

-En tout cas une chose est sur je serai toujours là pour toi tu es comme ma soeur une même famille. murmurai-je dans un souffle.

En langage marchombre ça peux s'écrire comme ceci.

Amour perdu
Enfance difficile presque insupportable
Amour retrouvée

Elrydia fut agitée de léger tremblements, perturbée par ma question. Ses lèvres se formaient en un rictus maladroit et ses sourcils légèrement froncés. Oui, ma question l'embêtait, et elle était en train de réfléchir intensément. Avec ma vision parfaite, je décelai le moindre détail, le moindre mouvement, je pouvais analyser tout ce qu'il se passait. Pratique lors d'un combat, contre autrui, ou contre soi même.

- Mes ambitions ? Hum.. je dirai que j'aimerai poursuivre le rêve de Jilano et Ellana remodeler la guilde afin qu'elle redeviennent ce qu'elle était avec un digne conseil.

Elle leva les yeux au ciel, comme pour demander une autorisation. Elle reporta son attention sur moi, sembla hésiter un instant avant de continuer sur sa lancée :

-En tout cas une chose est sur je serai toujours là pour toi tu es comme ma soeur une même famille.

Elle était... adorable. Évidemment que je la considérais comme ma sœur. Je n'avais plus de famille. Si, ma mère. Mais était-elle réellement une famille ? Je ne la voyais jamais, je n'avais aucune nouvelle d'elle. Peut-être était elle morte que je n'en susse rien.
Un léger frottement me tira de mes pensées. je baissai la tête et aperçus Elrydia qui écrivait dans la terre battue :

Amour perdu
Enfance difficile presque insupportable
Amour retrouvé

Je souris. Nous étions presque identiques, ou, du moins, de nombreux points communs nous liaient d'une façon ou d'une autre. Je me levai, m'assis à ses côtés. Puis, je la pris dans mes bras, comme une enfant que l'on berce pour la rendormir après un mauvais rêve.
Et enfin, je répondis :

Les mots marchombres ne sont rien à l'oral, Elrydia, mais Jilano te l'as surement appris. Alors je en vais pas faire de poésie. Mais sache une chose, tu peux me considérer comme ta sieur, comme ton aîné, car tu es, à présent, presque ma seule connaissance, la seule famille qui me reste. Et a défaut d'avoir le même sang que toi, nous avons le même avenir, le même chemin, la même âme, le même cœur..

Les mots marchombres ne sont rien à l'oral, Elrydia, mais Jilano te l'as surement appris. Alors je en vais pas faire de poésie. Mais sache une chose, tu peux me considérer comme ta sieur, comme ton aîné, car tu es, à présent, presque ma seule connaissance, la seule famille qui me reste. Et a défaut d'avoir le même sang que toi, nous avons le même avenir, le même chemin, la même âme, le même cœur..

Ces mots me choquère si fort que je ne put empêcher une larme de rouler sur ma joue. Je pouvais la considérée comme ma soeur aîné ou autre mais ça je le savais et je le pensait déjà.... Comme elle le dit même si nous n'avons pas le même sang nous pouvons être des soeur de coeur et partager notre avenir . Je ne put résister à rajouter ceci.

- Tu sais c'est le même cas pour moi je pourrai te suivre n'importe ou. Le fait que nous soyons dans la même guilde à eu un avantage celui de nous rencontrer. Et moi je me demande bien ce que je serai devenu si je n'avais pas découvert cette merveilleuse guilde.... Et toi ....

Je vis une étincelles, un morceau de cristal rouler sur la joue enfantine d'Elrydia. Elle pleurait. Et cela prouvait que je l'avais touché avec mes mots, peut-être plus qu'avec une poésie marchombre. je lui adressai un sourire contrit, qu'elle ne sembla guère remarquer.
Et répondit, l'air mi triste, mi heureux :

- Tu sais c'est le même cas pour moi je pourrai te suivre n'importe ou. Le fait que nous soyons dans la même guilde à eu un avantage celui de nous rencontrer. Et moi je me demande bien ce que je serai devenu si je n'avais pas découvert cette merveilleuse guilde.... Et toi ....

Je souris à cette réponse. Oui, Elrydia, cette jeune fille, cette adolescente qui avait commencé son apprentissage à à peine onze ans... elle avait un sacré courage, et malgré ses nombreuses compétences, avait tout de même quelques techniques supplémentaires à apprendre. Mais là n'était pas la question. Ou plutôt si.
Je lui proposai sur un ton aimable, après avoir passé ma main sur sa joue pour essuyer ses larmes :

Dis moi, Elrydia... Que dirais-tu que je perfectionne ton apprentissage marchombre ? Étant donné que Jilano est... décédé, je me propose donc de parfaire ta démarche et ton sens du combat.
Après, la décision n'appartiens qu'à toi...

Dis moi, Elrydia... Que dirais-tu que je perfectionne ton apprentissage marchombre ? Étant donné que Jilano est... décédé, je me propose donc de parfaire ta démarche et ton sens du combat.
Après, la décision n'appartiens qu'à toi...

Une fois prononcé ces mots me vinrent presque comme une poésie. Elle me propose de m'aider à m'améliorer. Car effectivement il me reste encore des choses à apprendres... Des choses probablement essentiel pour un marchombre... Des mots.
Un bruit me ramena à la réalité je sourit puis déclara d'une voie tranquille.

- J'accepte cette offre avec le plus grand des plaisirs. Il est vrai que j'ai encore beaucoup de choses à apprendre des qu'un marchombre ne peut ignorer mais qui ne peuvent être acquises seulement sous la tutelle d'un maître. Des choses que je n'ai pas eu le temps d'apprendre. Mais aujourd'hui tu me proposes d'acquérir ce que seule un maître aurait pu m'offrir et je t'en remercie.

Je ne pus retenir un sourire Elyssia... Fabuleuse maître marchombre mais aussi extraordinaire amie.. Une amie que l'on abandonne pas... Une amie comme on en rencontre que rarement... Une amie...

Elle se mit à vagabonder ailleurs, le regard vide... Surement planait elle en haut, avec tous ces oiseaux insouciants... La grotte se fissura en un léger craquement qui fit retomber Elrydia sur terre.
Elle sourit finalement et déclara d'une voix sereine, dénuée de tout doute :

- J'accepte cette offre avec le plus grand des plaisirs. Il est vrai que j'ai encore beaucoup de choses à apprendre des qu'un marchombre ne peut ignorer mais qui ne peuvent être acquises seulement sous la tutelle d'un maître. Des choses que je n'ai pas eu le temps d'apprendre. Mais aujourd'hui tu me proposes d'acquérir ce que seule un maître aurait pu m'offrir et je t'en remercie.

Un large sourire fendit mon visage. Elle acceptait. Bien sur, je en serais pas son véritable maitre marchombre, plutôt une sœur qui apprend certaines choses fondamentales de la vie à sa sœurette. Ce qui ne m'empêcherait pas de lui donner des petits exercices, par ci et par là.
Une idée que je pouvais qualifier de "fantastiquement géniale" me traversa soudain l'esprit, et je lançai, triomphante :

Que dirais-tu de commencer tout de suite ?

Et sans attendre de réponse, je me levai et sautai dehors. J'étais quasiment certaine qu'Elrydia me suivrait.
Je courus un bon moment avant de m'arrêter devant un immense rocher. Je me retournai et aperçus Elrydia bouche bée, ébahie devant un tel machin. Sa paroi était lisse, nue de tout moyen d'accroche. En un mot : impossible à franchir. Mais juste de vue.
je souris de nouveau, amusée d'avance à l'idée de ce qui allait se passer. Je déclarai :

Et maintenant... Franchis ça. Sans arme.

Elyssia semblait contente de m'entendre dire que j'acceptai. Puis elle sortit courut et s'arrêta près d'un immense rocher lisse comme du verre aucun moyen de s'agriper n'était visible. Elle devait être amusé par ma tête ébahit car elle ne put s'empêcher de sourire en me voyant. Puis elle déclara.

Et maintenant... Franchis ça. Sans arme.

Franchir ce rocher sans arme ? Avait-elle conscience de ce qu'elle me demandait ? Enfin je ne réfléchis que très peu de temps car j'avais confiance en elle et si elle me demandait ça c'est que ce n'était pas impossible. Impossible ?! Jorune m'a pourtant dit mainte fois de bannir ce mot de mon vocabulaire car tout est possible pour un marchombre. Je me leva et alla rejoindre Elyssia. Je déclara intriguer.

- Sans armes signifit-il que je ne peux pas non plus m'aider de ma greffe ?

J'avais hésitais avant de demander celà car sans arme me paraissait clair mais comme on dit ... Qui ne tente rien n'a rien.