Traque au brûleurs dans Astariul

Rappel du premier message :

Les plateaux d'Astariul, l'endroit le plus dangereux de Gwendalavir, je courais dans la nuit accompagné de sept des mes compagnons les plus valeureux, nous faisions une traversée de Gwendalavir en partant d'Al-Vor et en nous rendant à la Citadelle des Fontaliers. Nous étions en train de faire une pause, nos chevaux entravé non loin de nous, nous mangions du ain d'herbes quand un cri à glacer le sang retentit dans la nuit, un second le suivit et nous étions déjà tous debout une flèche collé contre la joue prêt à lâcher la corde de nos arcs. Un autre cri, unique cette fois, mais plus proche... Puis un cheval apparut dans la nuit, une jeune cavalière sur son dos couché sur l'encolure de sa monture, fuyant la mort. Un de mes hommes leva les bras pour attirer la cavalière vers nous et arrivé près de nous elle sauta de son cheval et se posta près de nous. Elle était très jeune pas plus d'une quinzaine d'années. Elle nous dis que des brûleurs la suivaient. Nous entendîmes ensuite une longues séries de cris, à chaque fois plus proches de nous. Une ombre se prononça dans le noir et nous lâchâmes tous ensemble nos cordes, une pluie de flèches arriva sur nos ennemis invisible. Ils se montrèrent ensuite, trois grands brûleurs... Trois brûleurs! C'était rare qu'ils soient en bandes et encore moins qu'ils ne s'entre-tuent pas...
Je me tourna vers la jeune femme que j'apparenta à une marchombre à sa démarche silencieuse et ses vêtements spéciaux qui n'entravent pas les mouvement.[/color]

-Vous être blessée?

[color=white]Je me retourna et m’inquiéta pour mes compagnons, nous ne sortirions pas indemnes de cet affrontement... Je continua quand même à tirer. Je ne tarda pas à voir les brûleurs devant moi, leurs flagelles éclairaient la nuit de leur pâles lueur bleutées, leur gueule laissaient entrevoir la mort et leur corps montraient qu'ils possaidaient une puissance démentiels.

Ah bah quand même ! Le faël s'était relevé. Mais à quel prix ?... Un coup de pied dans la tempe et un mini vol plané ... Ouais, ça aurait pu être pire ... Alors ou j'en étais moi ?... Ah oui ! J'étais à me battre contre cette envoleur plutôt coriace finalement. Jercan qui s'était relevé, une fois de plus, nous interpella, ce qui stoppa un instant le combat. C'est pendant ce court laps de temps qu'il avait réussi à ficher sa flèche dans l'avant bras du mercenaire. Pas mal ! Enfin, malheureusement pour lui, le mercenaire n'avait pas l'air de bonne humeur :

Petit faël, ignare et stupide ... Je pensais te laisser la vie mais je vais te tuer malgrès le fait que tu n'en veuilles pas la peine ...

Il commençait à se diriger vers lui. Instinctivement, je sautais, mes lames dans sa direction. Et comme je ne suis pas fourbe, je le préviens :

Hey ! Par ici, tête de pioche !

Il se retourna et évita de justesse mon attaque. Je ne pus m'empêcher de lui balancer à la figure :

C'est moi ton adversaire !

[N'hésites pas à jouer le mercenaire, je l'ai, certes, introduit, mais tu peux toi aussi le faire bouger et parler.]

C'est qui ce mercenaire, il m'insulte en plus de vouloir me tuer?! Je vais lui montrer ce que ça fait un faël ignare et stupide! Je me ramassai pour lui sauter dessus quand Elrydia attira son attention, il esquiva ses lames et j'en profitai pour bondir. Nous roulâmes au sol, il frappa avec son poignard, je me décalai pour éviter sa lame et lui enfonça mes pouces dans le cou, visant les points névralgiques très sensibles.

-Je être peut être ignare, stupide, petit et pas bon en langage humain mais... je être meilleur que toi! Et encore heureux!

Je lui envoyai mon genoux dans le nez et l'envoyai dans les buissons épineux. Le mercenaire hurla de douleur et jura tant qu'il pu. Il se releva et me dit:

-Tu n'es qu'une face de Raï, le Faël! Je te tuerai toi et ta famille!

Je respirai profondément, ne pas laisser ces insultes toucher la corde sensible, ne pas céder à la colère, car elle mène toujours à la maladresse et donc à la défaite. Je partis ramasser mon arc qui était par terre un peu plus loin et sortis cinq flèches de mon carquois. Le mercenaire compris que j'allais tirer et couru pour se cacher derrière un arbre. Je tirai mes cinq flèches, attachant le mercenaire à l'arbre le plus proche, mes cinq traits placés à l'endroit que je voulais, tous dans les minuscules interstices qui se trouvaient entre son armure et sa peau, donc une contre chaque bras, chaque jambes et une juste en dessous d'une partie très fragile de son anatomie. Les liens de l'armure du mercenaire, trop malmenés par le poids en suspension de ce dernier lâchèrent en même temps et il se retrouva par terre. Je partis me percher en haut d'un arbre:

-J'avoir pu le trouer encore mais je ne pas vouloir gaspiller des flèches pour si peu. Je vous laisser entre vous. Les histoires d'humains ne pas intéresser un faël ignare et stupide comme moi.

Je me balançais sur ma branche en observant la suite des évènements. J''avais pas contre conserver mon arc, une erreur c'est vite arrivé dans un combat et je ne voulais pas que ma compagne se fasse tuer ou blesser. Mais le mercenaire n'avais aucune chance.

[Je ne l'ai jamais fait parlé auparavant mais le fait que je ne l'ai pas fait bougé est faux. Il m'a mis au sol deux fois, si tu appelle ça l'immobilité...]

[Oui oui je sais.]

Vulgaire le mercenaire ... Remarque, cela n'avait rien d'étonnant ... Ce genre de personne n'était pas réputer pour son langage. En tous cas, il avait bien énervé Jercan qui s'amusa à le clouer à un arbre. Pas mal du tout ! Et comme si ça ne suffisait pas, le Faël lui renvoya quelques mots à la figure. Ouais, bon ... Il en faisait peut être un peu trop là nan ?... Bon. Il était monté à un arbre et attendais la suite. Je supposai, alors, que c'était à mon tour d'agir ... Ok ! Pas de problème ! Dans un geste fluide et rapide, je sortis une dague et l'envoya vers la manche du bras gauche du mercenaire pour le reclouer à l'arbre. Je m'approchai de lui de la manière souple et habituelle des marchombres, un sourire sadique en coin. il était à moi et à personne d'autre ... Mais pas sans lui lancer encore une insulte :

Dis donc, fiente de Raï, t'es pas si coriace que ça, finalement !

Un rictus de haine se forma alors sur le visage du mercenaire. Je m'approchai de plus en plus de lui. Prête à en finir ...

Le mercenaire était cuit! La marchombre lui avait planté son couteau de le bras pour le reclouer à l'arbre où je l'avais à moitié criblé de flèches. Il laissa échapper un petit cri de douleur, la marchombre s'approchait de lui, un sourire sadique sur les lèvres. Le mercenaire m'avait peut être insulter mais je ne laisserais pas Elrydia le torturer jusqu'à que mort s'en suive. Je sautai de ma branche, atterri souplement sur mes jambes et sortis un poignard que je gardai en garde basse. Quand la marchombre fut à quelque centimètre du mercenaire il sortit son couteau dans un geste empreint de fluidité, d'efficacité et surtout, de désespoir. Je ne savais pas si la marchombre l'avais vu mais mon tir lui étais parfait, j'avais en moins d'une seconde dégainé mon arc et tiré une unique flèche qui se planta dans le manche de mon adversaire, lui écorchant impitoyablement les doigts au passage et lui arrachant son arme. Je me tournai vers la jeune femme:[/color]

-Tu pouvoir faire ce que tu vouloir avec lui! Je ne plus rien faire, il être prévisible, faible et désespéré. Il ne plus m'amuser comme au début!

C'en était fini de lui ... Le mercenaire était fini. D'ailleurs, lui-même l'avait compris et il attendait patiemment le moment venu. Au dernier moment, je soupirai. Non. Je ne pouvais pas achever un homme incapable de se battre ... J'ai un code d'honneur à respecter et j'y tiens ! Aussi, je ne tiens pas à entacher ma réputation. C'était décidé, je ne le tuerais pas. Bien sur, il y avait des conditions. Doucement je m'approchais de lui et lui retira les dagues qui le retenait à l'arbre. Il allait partir mais un chant l'arrêta. le chant marchombre. Après quelques secondes, le chant s'arrêta et le mercenaire donna l'impression de revivre. Mon regard glaciale suffit à le stopppait. Il me regarda d'un air surpris et après m'être délecté quelques instants de sa peur, je me décida à parler :

Ecoute-moi bien car je ne me répèterais pas. Je te laisse partir MAIS il y a une condition. Je ne veux plus jamais te revoir car il n'y aura pas de deuxième fois !

Le mercenaire fit un rapide signe de tête et s'en alla. Je me retournai vers le Faël. Il se demandait s'en doute pourquoi je l'avais laissé filler. Je m'approchai de lui tout en souriant, il méritait bien quelques explication :

Tu te demandes pourquoi je l'ai laissé partir, n'est ce pas ?... Tout simplement parce que le tué n'aurait mener à rien. Je suis marchombre pas assassin.

On a des principes auquel nous tenons particulièrement, après tout ...

La marchombre avait dit au mercenaire qu'il était libre de partir à condition de ne plus jamais essayer des nous retrouver. Moi je n'écoutais plus, mais si quelqu'un avait attenté à ma vie et qu'il avait des amis comme ce mercenaire une chose est sûre. Je ne l'aurais pas laissé partir, son cheval devait être caché derrière les arbres et d'une discrétion digne d'un marchombre je m'effaçai entre les branches de l'arbre où j'étais perché.

La mercenaire courrait dans la forêt, même un sourd l'aurait entendu, je me dirigeais vers lui et entendu un hennissement. J'avais vu juste. Un mercenaire aussi médiocre ne se balade pas à pied dans les plateaux d'Astariul. Les humains sont pas très intelligents mais ils sont quand même pas aussi fous.

J'arrivais près du mercenaire et lui assénai un pied dans une partie fragile de son anatomie et lui mis une main devant la bouche pour étouffer son hurlement. Je l'emmenai dans un coin sombre et lui dis:

-Tu aller rester ici et ne pas chercher à nous rattraper, sinon nous te tuer sans...

Je cherchai des mots. Je n'étais pas très bon dans la langue humaine:

-Enfin nous te tuer sans regrets. Je te laisser tes provisions mais tu plus avoir besoin de cheval!

Je savais que être seul dans les plateaux d'Astariul à pied était comme se retrouver face à une armée entière sans armes.
Je me retournai et arrachai les provisions du cheval de l'envoleur et donnai une grande tape sur la croupe de sa monture qui détala au triple galop.

Toujours aussi discret je retournai vers la marchombre et arrivé à notre camp je fis craquer une branche entre mes mains:

-L'heure du départ être arrivé!

J'enfourchai ma monture et partis accompagné de mon amie marchombre.

Ca c'était fait ! Je cherchais le faël des yeux lorsqu'il revint après plusieurs minutes. Disant que l'heure du départ était venue. Pour une fois, j'étais d'accord avec lui. Il était temps ... J'allais enfin pouvoir rentrer ... Après me reposer ... Pas sur ... M'enfin ... Sans rien ajouter, je montais sur ma jument et me mis en route sans attendre le faël. Oui, j'étais vraiment pressé de rentrer. Finalement, je décidai de les attendre quelques minutes. Lorsqu'il fut à ma hauteur je lui demandai :

Tu comptes aller ou ?

Simple mais dans cette situation, je n'avais rien trouver demieux ...

La marchombre me demandait ma destination. Je ne savais pas vraiment où j'allais, je savais que je devais aller dans les plateaux d'Astariul, une mission commanditée par le roi mais... il ne m'avait pas dit pourquoi. Je me tournai vers la marchombre et haussai les épaules avec un sourire ironique sur les lèvres. Je regardai l'horizon et lui demandai:

-Et toi? Où tu aller?

J'accélérai la cadence et regardai les étoiles. J'entendis au loin un hurlement de loups, sûrement des loups du nord. Puis le hurlement se multiplia et bientôt des dizaines de loups hurlaient dans la nuit. Les hurlements se rapprochaient de plus en plus, puis je compris quand je vis une dizaine de formes noirs se découper dans la nuit. Je sortis mon arc et talonnai ma monture en même temps:

-D'abord les bruleurs, ensuite le mercenaire et maintenant les loups! Nous être maudits!

Les loups se rapprochaient, je découchai une première flèche qui se planta dans la patte de l'animal, emporté par sa vitesse il tomba à terre emportant un de ses compagnons qui était sur ses talons. Ma deuxième flèche partit dans la nuit, la troisième toucha un loup en pleine poitrine, la bête s'abattit par terre et arrêta de bouger. Toutes mes autres flèches furent soit dans le sol sois disparue dans la nuit, deux loups étaient encore tombés sous mes flèches et un troisième stoppa sa course. Il était plus petit que les autres et il avait déjà une blessure à la patte arrière droite. Je comptai dans ma tête le nombre de survivants et en compta quatre:

-On essayer de les semer ou nous retourner et affronter eux?

... Vraiment ... Répondre à une question par une autre ... C'est qu'il ne voulait tout simplement pas me répondre. Je fis mine de ne pas l'avoir entendu. Enfin, je le voulais mais des hurlements suffirent à faire diversion. Sans que je ne puisse intervenir, le Faël avait déjà tuer deux loups lorsqu'un troisième s'arrêta. Il me demanda si il fallait les tuer ou fuir. Le petit loup était blessé, je devai l'aider ! Je descendi de ma jument avant de lancer à Jercan :

Ne lui fait pas de mal ! Il est déjà blesser. Fais ce que tu veux mais moi je vais l'aider !

A ces mots, je m'approchai du loup qui grogna à mon arrivé avant de se calmer au son du chant qui venait de s'élever. Mon chant. Le chant marchombre. De nouveau ... Le loup s'apaisa et je pus le caresser sans proclème. Première chose, le rassurer :

Tout doux mon grand ... Ne bouge pas, voilà ... Je vais te soigner, tu ne risques rien.

Elle s'était arrêtée! Elle était descendu et avait caressé le loup blessé! Mais les humains sont tous des malades!!! C'est quoi cette attitude de fou, je m'approchai du cheval de la marchombre et lui donnai un grande tape sur la croupe pour le faire partir au galop, il s'élança dans la nuit et un loup partit à sa rencontre. Je n'étais plus dans le même état de confiance que tout à l'heure. J'avais vraiment peur pour ma vie. En moins d'une respiration ma flèche fusa. L'animal qui allait sauter au cou du cheval pour le tuer était déjà mort, une flèche lui traversant le cou et un flot de sang coulant déjà de sa blessure.
Elrydia s'approchait encore du loup, je connaissais bien es animaux et leurs réaction. Les loups étaient des chasseurs, l'odeur et la vue du sang devait les exciter, les rendre fous, imprévisibles au plus haut point. Je fis faire une volte-face à ma monture et la talonnai en fonçant sur le la marchombre. Arrivé à une distance d'un mètre d'elle je l'attrapai par le poignet, voyant les loups mon cheval se cabra et je fis monter la marchombre devant moi. Je fis faire une nouvelle volte-face à mon cheval et le talonnai. Je me tournai vers Elrydia:

-Tu être folle ou quoi? T'avoir failli nous tuer!! Ces bêtes être sanguinaires, eux se ficher des sentiments que tu pouvoir avoir pour eux quand eux avoir faim, ils t'avoir bouffer comme il vouloir si ils le vouloir! Prendre les rennes, je m'occuper des loups! Je juste les effrayer mais je les tuer si eux insister!

Je sortis mes pieds des étriers et me mis accroupi sur ma monture, une flèche partie, un loup l'esquiva d'un bond souple qui ne le ralentit même pas. Je crachai une flot de jurons Faëls et tirai à nouveau, un loup terre. Je tirai à nouveau, un loup touché à la patte avant donc, à terre.
Je tirai encore douze flèches, celles ratées couronnées de jurons Faëls et humains et celles réussies suivies par un cri de joie intérieur. Puis quand il ne resta plus que deux loups ils abandonnèrent la traque.
Nous retrouvâmes le cheval de la marchombre, en train de brouter de l'herbe, il avait la patte arrière droite ouverte, la blessure n'était pas très grave mais assez grave pour que la marchombre ne puisse pas monter son cheval.

Mais !... Quel imbécile !! Qu'est ce qui lui a pris de faire ça ?! Je maitrisais totalement la situation ! Il n'avait pas lieu d'intervenir ! Trop tard ... Je me retrouvai devant lui sur son cheval ... Il avait encore abattu des loups ... Je détournai les yeux comment ?... Comment pouvait-on abattre des loups comme ça ... Ils sont du Nord et alors ? Ca n'en reste pas moins des êtres ! Je m'inquiètai pour Etoile ... Inquiètude qui fut de courte durée lorsque je la vis en train de broutter. Elle était blessé à la patte droite mais c'était soignable. Il me suffisait de rejoindre la compagnie de Rêveur la plus proche d'ici ! Je ne pourrais pas la monter avant mais elle allait nous suivre ... Je fis signe au cheval de venir avant de lui murmurer quelque chose à l'oreille. Ce dernier s'ébroua en signe d'aquiescement. Je souris et m'adressa au Faël :

Nous pouvons y aller. Etoile est prête à partir. En revanche, j'aimerai que nous rallions la compagnie de rêveur la plus proche.

Jercan était accroupi, observant les traces sur le sol, apparemment, un loup avait suivit la jument et l'avait attaqué, Jercan vit une trace de ruade et le loup avait ensuite courut vers le sud. La marchombre lui annonça son départ, il se releva:

-Très bien, nous partir maintenant, les loups pouvoir encore nous rattraper même si eux avoir perdu des membres de meutes. Tu prendre le cheval, je courir à côté de toi et dans trois heures, nous changer de rôle.

Le faël s'approcha de l'oreille de son cheval et lui chuchota quelques mots en langage faël, le cheval hennit et partit en transportant sa cavalière, Jercan le rattrapa sans mal et courut à côté de lui. Le cheval restait à la même allure que son propriétaire, pendant ce temps le faël regardait autour de lui, observant l'herbe balayé par le vent, les étoiles scintillantes dans le ciel...

Le temps lui parut de plus en plus long, il ne savait que faire pendant qu'il courrait, parler avec une humaine n'était sûrement pas aussi bien que lorsqu'il s'exprimait dans sa langue maternelle. Même si il maniait la langue des humains, sans comprendre leur conjugaison qui n'était pour lui qu'une énorme prise de tête pour les étrangers comme lui et rien d'autres. Il se tourna vers la jeune femme:

-Vous parler un peu le faël? Je m'ennuyer pendant ce trajet et si vous vouloir, j'apprendre à vous parler faël.

[Désolé pour la taille et pour le temps long long long de ma réponse]

Enfin, nous étions partie. J'étais sur le cheval du Faël qui m'avait proposer de nous relayer toutes les trois heures. Bien sur, j'avais accepté sans hésiter. Trois heures c'est largement suffisant ! Comme nous, le Faël était capable de faire avancer son cheval simplement en lui murmurant quelques mots à l'oreille. Ces derniers devaient surement être das son langage. Il me demanda aussi si je savais parler le Faël. Evidemment que non. Comment le pourrais-je ?... De plus, je trouve ce langage assez bizarre. J'aurai surement du mal à l'apprendre mais après tout ... Pourquoi pas ! Ca m'occuperai le temps du chemin ! Je répondis donc à mon compagon de voyage :

Non je ne sais pas parler votre langue. mais si tu veux tenter de m'apprendre, je ne dirai pas non.

Le faël se doutait que la marchombre ne parle pas faël, peu d'humains le parlaient ou le comprenaient. Très bien! Il allait enfin pouvoir sortir de l'ennui qui le prenait dans ses bras depuis quelques temps:

-Alors je vous enseigner cette langue, mais être attentive car c'être un peu dur au début. Et vous pouvoir améliorer mon langue si nous avoir le temps.

Jercan lui enseigna d'abord les mots les plus simples, comme oui, non, merci, s'il vous plait... Ensuite il lui appris l'alphabet, la marchombre le comprit rapidement, la faël lui apprit alors à se présenter, dire comme elle s'appelle, d'où vient-elle et d'autres choses du même registres. La marchombre apprit en peu de temps, la plupart des gens mettaient longtemps à apprendre la faël, mais elle semblait douée pour cette langue. Ou c'est ce qu'elle faisait croire au faël. Après lui avoir demandé de réciter l'alphabet il ajouta:

-Tu être une personne très mystérieuse, toi apprendre le faël très vite, si un jour nous recroiser, je volontiers t'emmener chez les miens pour te faire visiter.

[Désolé si c'est un peu court.]

Le Faël était décidemment une langue assez compliqué. Jercan m'apprit d'abord les mots les plus simple avant de me faire apprendre l'alphabêt. Rien à dire, c'était vraiment une langue très enrichissante ! Il avait dit que ce serait un peu dur au début mais finalement, ça ne l'était pas tant que ça. Ou alors, j'avais des facilités pour apprendre cette langue. Peut-être grâce à mon enseignement marchombre. En effet, nous aussi avons notre propre langue. Mais nous ne l'enseignons qu'aux apprentis, question de sécurité et de logique. Je souris en me retournant vers le Faël :

Merci. Je serai ravie de visiter ton pays. Nous aussi, marchombres, avons nos secrets et notre propre langage mais tu peux bien comprendre que je ne puis t'en dire davantage.

Jercan sentait la fatigue arriver après trois heures de course, il attendait de trouver un bon endroit ou s'arrêter et faire un petite pose. Il sentait les muscles de ses cuisses le picoter un peu, une goûte de sueur couler le long de son cou. Il vit un arbre et s'arrêta à côté de son tronc, il respira profondément pour calmer son rythme cardiaque:

-Je comprendre que les marchombres avoir secrets, vous être hors pairs pour la discrétion et le silence, nous autres faël être hors pair pour l'arc et doué pour escalader.

Le faël prit alors place sur son cheval et lui murmura de suivre l'allure de la marchombre. Alors qu'il continuait de lui apprendre la langue faël, le jour commençait à se lever. Le faël continuait de chevaucher à côté de la marchombre, quand soudain, un bâtiment apparu au loin, il n'était pour l'instant pas très distinct mais Jercan était sur que cela appartenait au rêveurs:

-Nous avoir trouver les rêveurs, vous monter sur mon cheval maintenant, ils plus être loin mais je pas vouloir fatiguer vous pour rien.

Déjà trois heures que l'on avancait sans pose. Jercan était essouflé ... C'est lui qui aurait du prendre le cheval. Moi, j'aurai pu tenir assez facilement la distance. Mais visiblement, ça ne le gênait pas plus que cela puisqu'il me répondit qu'il comprenait que nous ayons nos secrets. Ah ... Nous ne sommes pas des experts que pour la discrétion et le silence. Le Faël prit son cheval et monta dessus. Quant à moi, je marchais. Cela me convenait parfaitement. Tiens donc, le cheval n'allait pas bien vite ... Je me rapprochai du Faël, l'obervant un moment puis je me mis à parler :

Tu peux accélérer, tu sais. Je suis maître marchombre, je tiens la cadence sans problème. Mais puisque nous sommes arrivé, je crois que ce ne sera pas pour tout de suite.

En effet, un Rêveur venait à notre rencontre ...

Jercan apperçut un rêveur à environ cinq cents mètres des deux compagnons, il talonna sa monture qui partit au trot et rejoignis le rêveur en quelques minutes suivit de la marchombre :et de sa monture derrière lui. Le rêveur était un homme âgé d'environ trente-cinq ans, de taille moyenne, maigre et les cheveux courts. Il regarda le faël un instant avant de se tourner vers la marchombre, il la regarda et quand elle arriva devant lui, il dit:

-Bienvenus dans la compagnie de rêveur d'Astariul, nous sommes les seuls à survivre dans cette région aride de Gwendalavir et cela fait notre fierté. SI vous voulez bien me suivre.

Il se tourna et partit vers la bâtisse. Jercan jeta un coup d'oeil à Elrydia et dessendit souplement de sa monture qu'il tira par la bride jusqu'au bâtiment.

Un des rêveurs arriva vers nous et nous salua. Un homme d'environ la trentaine, de bonne taille, cheveux coupés et taille raisonnable. Comme il nous l'avait demandé, je le suivis, tenant les rennes d'Etoile qui avait de plus en plus de mal à marcher. Bon ... Autant y aller franc et lui dire que nous ne sommes pas venu en touriste pour visiter la confrérie, aussi charmante soit-elle. Je marchai d'un pas un peu plus rapide pour parvenir au niveau du Rêveur avant de lui dire sur un ton calme et doux :

Excusez-moi mais ma jument a besoin d'aide au plus vite. J'aimerai que vous la preniez en charge et que vous vous occupiez d'elle.

Quant à savoir si il allait accepter, la technique naturelle de persuasion des marchombres ferait son effet d'elle-même.

Jercan regarda la marchombre, elle ne voulait que son cheval soit soigné au plus vite, le faël observa l'animal qui avait de plus en plus de mal à marcher. Jercan s'avança vers l'animal et mis sa main sur son flanc, le respiration était difficile, sans doute à cause de la douleur qui avait provoqué de l'affolement et il avançait lentement:

-Mon amie avoir raison, la cheval pas être en bon état. Vous le mener tout de suite pour qu'il être soigné, sinon, la blessure pouvoir s'infecter.

Jercan sortit un poignard et un aiguisoir, puis il aiguisa sa lame pensivement tout en avançant vers les bâtiments appartenant aux rêveurs. Le rêveur en voyant qu'il affûtait ses lames se mit à presser le pas, bien que Jercan ne comptait pas faire le moindre mal à l'homme, il devait quand même être inquiet pour sa vie. En moins de trente seconde, ils furent arrivés et le rêveur s'avança vers ses compagnons pour leur expliquer la situation.

Eh bien ! Ce Faël métonnait de minutes en minutes ! C'est vrai qu'il ne faut pas beaucoup de cran pour s'adresser ainsi à un Rêveur mais de la part de ce peuple ... Ca avait de quoi etonner. Les Faëls ne sont peut-être pas aussi pacifiste que ça finalement. Il alla même jusqu'à sortir une arme ! Mais quel inconcient ! Quoique ce dut assez efficace puisque le Rêveur revint vite. Il semblait avoir quelques chose à nous dire mais j'ignorai quoi. Je soupirai d'agacement avant de fixer d'un regard dur :

Parle, bon sang ! Que se passe-t-il pour que tu sois comme ça ?

Jercan rentra dans la confrérie et s'adressa à un rêveur qui semblait être supérieur aux autres. Il portait une bure et avait des cheveux courts avec deux yeux marrons, Jercan se mit sur la pointe des pieds et chuchota quelques mots à l'oreille du rêveur, il s'assura que personne ne l'entendait, pas même la marchombre, bien qu'elle est une ouïe fine:

-Nous être en route pour la Citadelle, nous être en mission diplomatique, nous arriver à un conseil entre le pays faël et Gwendalavir, nous devoir récupérer le cheval. Sinon, nous être en retard pour le conseil.

Le rêveur regarda Jercan avec des grand yeux, il se tourna vers les rêveurs qui l'entourait et se retroussa les manches d'un mouvement du poignet:

-Mes amis, nous allons accueillir ses deux jeunes gens dans notre confrérie.

Jercan entra dans le bâtiment accompagné d'un jeune rêveur qui le conduit à une chambre à l'ameublement spartiate, puis il se retira et Jercan s'étendit sur le lit.

Tss ... Tout cet accueille, c'est bien beau mais ça ne soignera pas Etoile ! On aura tout le temps de visiter la confrérie lorsque ma jument ira mieux. Pour le moment, c'est la seule chose qui compte pour moi. J'en fait peut-être beaucoup pour un cheval mais le lien qui unit un marchombre à sa monture est fort ... Très fort. Mais ça, il est logique que les Rêveurs ne le sachent pas. Je m'approchai de celui qui nous avaient accueilli avant de m'adresser aux autres :

S'il vous plaît, j'ai besoin que vous soignez ma jument, je vous promet de visiter votre confrérie après mais pour mon amie, le temps presse ...

Jercan s'endormit pendant environ une demi-heure avant de se lever, il trouva facilement la sortie du bâtiment sans aide et trouva la marchombre encore plus simplement. Il vit un rêveur méditer avec plusieurs de ses confrères. Le faël s'approcha de la marchombre:

-Votre monture, elle aller bien?

Jercan se tourna ensuite vers celui qui était apparemment le chef des rêveurs qui le regardait d'un air sévère, mais cela ne dura pas, dès que le faël eut regardé dans sa direction, un sourire s'afficha sur son visage. Il ne devait pas aimer les faëls, comme beaucoup d'Alaviriens. Et il n'avait sûrement pas apprécié le coup des poignards... Jercan s'en fichait, il voulait rentrer chez lui maintenant, il en avait marre de ce voyage et des plateaux d'Astariul. Il se retourna vers la marchombre et lui dit:

-Je m'en vais de Gwendalavir, faites ce que vous voulez et continuez votre chemin.

Sur ces mots, le faël se retourna et marcha droit vers le pays des faëls.

Enfin ! Enfin, ils l'avaient pris en charge ! Je commençai à m'impatienter ! Après plusieurs minutes voir plusieurs heures, la jument paraissait mieux. La vitalité de son regard était revenu. Quel soulagement ! Le Faël vint me voir, expliquant qu'il rentrait chez lui. Je lui serrai la main avant de lui souhaiter bonne chance pour la suite de sa route :

Elle va beaucoup mieux, merci. Je vais rester ici quelques temps pour me reposer. Je te souhaites bon voyage Jercan. Et ... A bientôt, j'espère.

[RP fini !]

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