Traque au brûleurs dans Astariul

Les plateaux d'Astariul, l'endroit le plus dangereux de Gwendalavir, je courais dans la nuit accompagné de sept des mes compagnons les plus valeureux, nous faisions une traversée de Gwendalavir en partant d'Al-Vor et en nous rendant à la Citadelle des Fontaliers. Nous étions en train de faire une pause, nos chevaux entravé non loin de nous, nous mangions du ain d'herbes quand un cri à glacer le sang retentit dans la nuit, un second le suivit et nous étions déjà tous debout une flèche collé contre la joue prêt à lâcher la corde de nos arcs. Un autre cri, unique cette fois, mais plus proche... Puis un cheval apparut dans la nuit, une jeune cavalière sur son dos couché sur l'encolure de sa monture, fuyant la mort. Un de mes hommes leva les bras pour attirer la cavalière vers nous et arrivé près de nous elle sauta de son cheval et se posta près de nous. Elle était très jeune pas plus d'une quinzaine d'années. Elle nous dis que des brûleurs la suivaient. Nous entendîmes ensuite une longues séries de cris, à chaque fois plus proches de nous. Une ombre se prononça dans le noir et nous lâchâmes tous ensemble nos cordes, une pluie de flèches arriva sur nos ennemis invisible. Ils se montrèrent ensuite, trois grands brûleurs... Trois brûleurs! C'était rare qu'ils soient en bandes et encore moins qu'ils ne s'entre-tuent pas...
Je me tourna vers la jeune femme que j'apparenta à une marchombre à sa démarche silencieuse et ses vêtements spéciaux qui n'entravent pas les mouvement.[/color]

-Vous être blessée?

[color=white]Je me retourna et m’inquiéta pour mes compagnons, nous ne sortirions pas indemnes de cet affrontement... Je continua quand même à tirer. Je ne tarda pas à voir les brûleurs devant moi, leurs flagelles éclairaient la nuit de leur pâles lueur bleutées, leur gueule laissaient entrevoir la mort et leur corps montraient qu'ils possaidaient une puissance démentiels.

Je revenais de la forêt d'Ombreuse et une fois de plus, je devai faire un rapport aux frontaliers. Etoile galopait à bonne allure et lorsque nous nous avions fait la moitié du chemin des cris se firent entendre. Un frisson d'effroie parcourut tout mon être, ces hurlements étaient reconnaissable entre milles. Des brûleurs ! Ils devaient être sept tout au plus. Bon ... Le rapport attendra ! Le plus urgent, dans l'immédiat, c'était de trouver un moyen de fuir ces bestioles. Non pas que je sois incapable de les battre mais ce n'est pas à l'ordre du jour. Je gaspillerai un temps qui m'est beaucoup trop précieux. Un coup sur les rennes suffit à faire faire demi-tour à Etoile qui s'exécuta sans demander d'éventuels explications. Sur la route un groupe de voyageur me fit signe je m'approchai de et descendit de ma jument en marche. Ils n'avaient pas l'air très inquièter ... Je les détaillai rapidement et remarqua vite leur oreilles. Des Faëls, hein ... Je me demandai bien ce qu'ils pouvaient faire aussi loin de chez eux ... Mais l'heure n'était pas à la discution.

Je vous conseille de ne pas rester ici si vous tenez à la vie !

Avant que je puisse partir celui qui semblait être leur chef me demanda si j'étais blessé, je lui répondi par un non de la tête avant d'ajouter quelques mots.

Je vais bien, merci. Mais ça risque de ne plus être le cas si vous ne vous bougez pas ! Des brûleurs arrivent et si ...

Je n'eu pas le temps de terminer ma phrase que déjà une des créatures avait sauté sur un des compagnons du Faël. on ne pouvait plus rien pour lui ... Les autres arrivèrent peu de temps après lui. Je sortis mon épée et commença une danse. Une danse de mort ...

La jeune fille n'était pas blessé, elle avait l'air de rester calme, car je n'aurais pas aimé être au côté d'un surexcité qui saute partout comme un abruti. Déjà un de mes compagnons mourut par un assaut d'un des monstres, les flagelles des brûleurs ne laisse pas de droit à l'erreur.
Je fis un clin d'oeil à mes compagnons qui par groupe de quatre encerclèrent les brûleurs. Je partis dans le tas et trancha l'air avec les lames de mon arc, deux profonde entailles dans le corps d'un brûleur. Je continua ma course, encocha deux flèches sur mon arc et les tira arc à l'horizontale, elles partirent chacune de leurs côtés et se plantèrent de le cou des monstres. Mes compagnons attaquant tour à tour à l'arme blanche et se protégeant les uns les autres grâce à leurs flèches.
Je me tourna vers la jeune fille, un sourire ironique sur les lèvres:

-Nous avoir la situation en main! Nous être plus fort que vous le penser, ne pas croire au apparence, nous être petit mais posséder un grand pouvoir!

Je continua de courir en décochant des flèches un peu partout et en tranchant avec mon arc. Un des mes compagnons fut griffer sauvagement à la jambe, nous nous séparâmes tous pour l'emporter et repousser l'assaut des monstres en même temps. Moi et mon compagnon foncèrent sur nos amis, avant d'arriver sur eux nous sautâmes et ils nous projetèrent droit sur les brûleurs. Nous fîmes un parabole mortelle pleine d'une grâce féline et le temps que nous passâmes en l'air nous tirâmes un maximum de flèches dans les nuques des brûleurs.

Nous atterrîmes côte à côte, nous nous tapâmes dans la main et allèrent directement au contact des monstres, nos couteaux sorti nous tailladâmes le cuir des brûleurs, un recula peu à peu, transpercé de dizaines de flèches. Un recula, il se dirigeait vers une crevasse que le temps avait creusé dans les plateaux. Je donna quelque ordre à mes compagnon pour leur dire d'attaquer celui là. Les deux autres profitèrent de ce moment pour partir,mais ils emportèrent un de mes compagnons. Je jeta un coup d'oeil à la marchombre:

-Nous avoir gagner, un brûleur être redoutable mais visé par neuf archer pendant qu'il se faire trancher par trois autres personnes, il être impuissant!

Je partis en trottinant vers mes compagnons, un ordre bref en langue faël et il commencèrent leurs oeuvre de mort. Neuf archers tiraient à l'arc pour couvrir ceux qui trancher le cuir du monstre abandonné par ses compagnons. Un faël été au côté du blessé et moi et la marchombre étions en train de rejoindre les faël. Nous étions sur le point de tuer brûleur mais les deux autres ne devaient pas être loin...

Ma danse continuer toujours aussi meurtrière, toujours aussi étonnante. Le chef Faël me vantait les dons de son peuple. Je les connaissai déjà et je connaissai leurs qualités mais il sous-estimer les créatures qu'étaient les brûleurs ... D'ailleurs, un autre de ses compagnons venait de se faire avoir ... Il donna un autre bref sans doute dans sa langue et les brpuleurs furent encerclé. Je ne lui répondi pas. Ma lame vibrait sous les répliques successive de la créature. A un moment, le coup fut trop fort et ma lame quitta mes mains pour aller allez se plantait plus loin.

Et merde ...

Bon ... Plan B. Juste avant que le monstre ne revienne à l'attaque j'écartai les bras en direction du sol et d'un simple mouvement du poigné, deux lames aussi tranchante qu'un rasoir en sortir. Ca ne me réjouissait pas de montrer ça à un parfait inconnu mais mon sabre était trop loin ... Je fis quelques acrobaties avant de frapper. Mortellement ... Le brûleur était mort avant d'avoir toucher le sol ... Je ne m'apitoyai pas sur son sort, rentrai mes lames en espérant qu'il ne les ait pas vu et couru rejoindre le Faël. Sourire au lèvre.

Pas mal ... Vraiment ... Mais vous sous-estimez les brûleurs, sire Faël. Regardez donc.

Un autre de ses camarades venait de se faire égorger vif ... Mon sourire ne me quittait pas.

Le brûleur était au bord de la falaise mais n'abandonnait pas. Un brûleur venait d'être tué, la marchombre l'avait achevé. Le brûleur ne semblai même pas fatigué mes compagnons continuait de tirer pour couvrir la marchombre et moi-même. Elle se battait vraiment bien, c'était comme une danse, une danse de la mort. Moi je virevoltai, plongeai, tirai, tranchai, j'étais invincible, une de mes devises disait: Tu prends un des mien, je prend un des tiens. Les brûleurs avaient tué mes compagnons, je devais donc me venger par le sang! J'esquiva un flagelle de justesse, tomba à terre, fit un roulé-boulé, me retrouva devant la créature et lui planta mon poignard dans une patte, le clouant au sol. Je fis une roulade arrière et me retrouva près de mes compagnons, je pris mon arc à lame qui était planté dans le sol et tira les dernières flèches de mon carquois dans le cou du monstre. Je me redressa et dit à la marchombre:

-Laisser à moi! Je vouloir venger mes hommes, il être assez faible pour que je le tuer seul!

Je repris mon arc, fonça vers le brûleur, évita un flagelle avec une roulade, lui trancha une patte avec mes lames, sauta par dessus lui pour me retrouver de l'autre côté du brûleur, trancha son flanc et m'éloigna du brûleur, je me retourna soudainement et lança mon arc qui se planta dans le dos du monstre. Je sauta évita un flagelle et planta mes deux couteaux dans le cou du monstre, mon action ne dura à peine une minute. Je me tourna vers mes amis, ils n'étaient plus que trois et un blessé grave, je m'adressa surtout à la jeune marchombre:

-Pas mal pour un Faël, non?

Mes amis rigolèrent et discutèrent dans leurs langues natales, je leur dit d'éloigner notre camp des brûleurs pour ne pas se faire attaquer par des charognards et de se preparer au départ, nous devions rapporter nos morts chez nous. Je partis vers la marchombre et lui dit tout bas pour ne pas me faire entendre:

-Je dois traquer le dernier brûleur, celui qui c'est enfuit. Vous m'accompagnez, vous êtes une valeureuse combattante et je voudrais économiser la vie des mes hommes. Ils ne sont que des recrues qui se prennent pour des vétérans, ceux qui sont morts n'avaient pas plus de vingt ans.

Je pris un maximum de flèches et me sauva discrètement du camp. J'avais des comptes à régler avec un certain brûleur couvert de flèches!

Mais ... Mais à quoi il jouait là ! Non pas que je doute de ses capacités mais bon ... Je n'eu même pas le temps de le prévénir qu'il prit déjà son arc et abattit un brûleur ... Il se retourna vers moi en se ... Vantant ... Mon sourire revint aussitôt, il était doué mais un peu trop prétentieux. Je ne pus m'empêcher de lui répodnre.

Ouais, pas mal ... Mais êtes-vous sur que ce n'était pas sur un coup de chance ?

Je savais que ce n'était pas le cas, évidemment. Mais j'avais envie de m'amuser un peu ... Un frôlement passa juste derrière moi j'eu juste le temps de me baisser de sortir une de mes lames et d'égorger la créature raide morte avant d'avoir touché la neige ... Pff .. E plus d'être horrible ce sont aussi des lâches ... Bon ... Il en restait un ... Et le Faël allait le traquer en me disant d ele suivre. Attends une minutes !... Ca ressemblait à un ordre ça ! Si il y a bien un truc que je ne supporte pas c'est ça ! Oui, j'allais venir avec lui pour tuer le dernier mais je n'accepterai aucun ordre venant de sa part et je ne vais pas me faire prier pour le lui dire !

Bien sur que je viens ... Sachez cependant une chose ...

Ma voie se fit alors plus dure.

Je n'accepterai aucun, je dis aucun ordre ni de votre part ni de quelqu'un d'autre ! J'agis comme bon me semble, je suis libre et je le resterai. N'oubliez pas cela ...

Je ramassai mon sabre et partit devant. Le Faël me rattrapera de toute manière ...

La marchombre prit mal mon invitation à la chasse au brûleur. Je la rattrapa sans mal et m'expliqua:

-Je être désolé mais vous avoir mal compris ma phrase, je parfois pas prendre le bon ton dans votre langue. C'être juste une invitation et non un ordre.

Je souris intérieurement et commença à courir, je ne laisserais pas la marchombre me devancer! Pendant une trentaine de minutes je couru à une bonne allure, puis je m'arrêta. J'examina le sol pendant que la marchombre me rejoignait, je pense que j'allais plus vite qu'elle juste parce que la vengeance me donnait des ailes. Le brûleur avait pris à l'ouest, les traces été fraîches, il nous devançait de seulement dix minutes.

-Il être porté par l'instinct de survie... c'être comme ça que vous dire, non? Nous devoir le traquer mais nous réussir à le rattraper?

Je me leva et partis en courant, je vengerais mes hommes ou mourais!

[HRP: Désolé mais j'ai oublié le point d'interrogation pour ma dernière phrase dans mon post précédant! C'était pas un ordre mais un invitation... Encore désolé. Je vais réparer le problème sans éditer!]

Mouais ... Bon, je pouvais bien lui pardonnez au moins pour cette fois ... Mais pourquoi juste quand j'allais lui répondre il s'est mis à accélérer ... Pour la vengeance surement ... Pff ... la vengeance ne menait à rien ... Tuer ce brûleur ne ramènera pas ses compagnons ... Mais après tout, il fait ce qu'il veut ça ne me regarde absulument pas ... Le Faël me demanda si il était possible pour nous de le rattrapper. Certes, il courait vite mais rien n'est impossible à qui se donne la peine d'essayer ... Mon sourire ne m'avait pas quitté et il n'était pas près de le faire ! Je m'approchai un peu plus du Faël pour lui répondre :

Pertinence de ta question ?... 0 ... Evidemment qu'on peut le rattraper !

Je joignis la parole au geste et m'élançai devant de nouveau. Tout à l'heure ce n'était qu'un échauffement ! Maintenant, je pourrais passer aux choses sérieuses !

[ HRP : Post court désolé, mais si je continue je l'achève. xD ]

La marchombre était passé devant mais cela ne dura pas, j’accélérai radicalement la cadence lorsque je vis du sang. Je passa devant la marchombre, je courrai comme un possédé, j'étais porté par une vengeance sans nom. Je vis au loin un rivière, je la traversa sans hésitation, le brûleur allait tout droit. Je sortis trempé, je vis aucune trace de pas mais mon instinct me guidait. Je sprinta encore cinq minute et je vis au loin une ombre noir, le soleil allait se lever d'ici cinq minutes. Je me tournai vers la marchombre et dis:

-Nous y être!

Je sortis mon arc, allongea mes enjambées et à chaque enjambées une flèche partait, toute dans le mille. Arrivé à cinq mètres, le brûleur toujours en train de courir, n'acceptant pas le combat. Je m'élança dans une détente prodigieuse, le soleil apparut à cet instant, illuminant la scène de lumière et de chaleur. Je fis tournoyer mon arc au dessus de ma tête, il s'abattit deux fois, la première pour trancher la patte arrière du monstre et la seconde fois pour se planter dans sa colonne vertebrale. La marchombre été déjà sur lui, je vis une lueur bleutée, une douleur aigu dans la jambe gauche, ma vue se troubla puis le noir complet...

Je me réveilla en sursaut, ma jambe gauche douloureuse, je me releva, le brûleur ayant ses derniers spasmes d'agonie, il s'éteint dans un râle. La marchombre n'avait pas dû déployé beaucoup d'effort, je ne suis même pas sûr qu'elle ait eu à se battre, j'avais mis toute ma force dans ces deux coups, toute ma rage, ma vengeance, plus celles de mes compagnons. Je me tourna vers la marchombre:

-Cela être fait! Rentrons, si vous voulez bien rester avec nous bien sur!

Je marcha en direction du camp, la marchombre à mes côté, nous discutâmes de tout et de rien, je lui demandai son nom, d'où elle venait, que faisait elle ici...

... Le dernier brûleur venait de tomber sous les coups du Faël des coups nourrit pas la haine d'avoir perdu les siens ... Quel triste fin ... Pourtant, je ne dis rien. Qu'y avait-il à rajouter ? Rien ... pour moi, il n'a pas agit comme il le devait mais à quoi bon. Je ne sais rien de lui sauf qu'il ne m'aurait de toute façon pas écouté ... Une fois, son meurtre finit il se retourna et pris les devants, je le rejoigni peu après même pas essouflé par cette course ... J'avais l'habitude ... Sur le chemin il me demanda plusieurs chose comme mon nom d'ou je venais et ce que je faisais ici. Je réfléchis un instant et finit par me décider à lui répondre. Mais à une seule question ... :

Mon nom est Elrydia Zil' Atian. Je viens de là ou tout les hommes viennent ... Et ce que je fais ici ne regarde que moi.

Nul besoin d'en savoir plus ... Je me tut un instant et finit par lui retournait les questions :

Et vous ?...

La marchombre répondit à mes questions par énigmes. Elrydia été sont nom, elle venait d'un endroit inconnu et pour quel raison, je ne sais pas non plus. Elle me retourna mes questions, un sourire ironique sur le visage je lui répondit:

-Je être Jercan Sharsal. Je venir de là où je ne plus être maintenant et je venir ici pour ne plus être là ou j'être avant.

Si la marchombre voulait répondre par énigmes je pouvais sans mal suivre la règle du jeu, une information sur elle contre une information sur moi. Nous rentrâmes en silence au campement et je dis à mes compagnons dans notre langue natal de faire leurs bagages et de retourner chez nous en passant par Ondiane pour soigner notre compagnon si il tenait le coup jusque là. Je me tournai vers la marchombre:

-Vous continuer le voyage avec moi, Elrydia Zil'Atian?

Je ne laisserai pas une jeune femme, même marchombre vagabonder seule dans les plateaux d'Astariul. Cela allait à l'encontre de mes principes.

Et en plus il était joueur ! Il donna quelques ordres bref à ses compagnons puis il me proposa de le suivre. Pff ... Encore à cause de mon âge il pensait que je ne serais pas capable de me débrouiller seule ... Nan mais franchement ... Je n'ai pas eu besoin d'escorte pour venir jusqu'ici ... C'est sur cette pensée que je montai sur ma jument d'un simple saut. Sur la route je ne pus m'empêcher de lui dire ce que je pensais ... :

Je vous remercie de m'avoir proposé de vous suivre mais je vous dirai tout de même que je sais me débrouiller seule, j'en ai l'habitude. Je sais que je n'en ai pas l'apparence mais je suis belle et bien maître marchombre ...

J'avais hésité à dire la dernière phrase ... Mais bon, après tout il avait prouvé sa valeur et je le jugeai digne de confiance ...

La marchombree semblait hésitante, comme si elle aurait préféré que je parte avec mes compagnons pour pleurer nos morts, je m'en aperçue et fit mine de ne pas avoir entendu sa remarque, je ne partirais pas. Je talonnai ma monture pour accélérer l'allure et continuai de chevaucher en silence.
Après plusieurs heures de chevauchée à un allure assez soutenu, je descendis, le soleil été presque à son zénith et je sortis des poches de ma selle du pain d'herbes et de la viande de siffleur. Je me tournai vers la marchombre et lui proposa de manger avant de continuer. J'allais allumer un feu avec un briquer quand je lui demanda:

-Vous toujours pas vouloir dire ce que vous faire ici?

Je m'arrêta quelques secondes, réfléchissant, je repris ma phrase:

-Comment vous dire? Ah oui! Je proposer à vous une réponse contre une réponse, vous d'accord?

J'allumais le feu, mon arc posé à côté de moi, la viande cuisant au dessus du feu, je dis à la marchombre:

-Vous commencer, que vouloir vous savoir sur moi?

[Pas d'imagination...]

Pff ... Encore cette question ... Mais c'est qu'il est plus têtu qu'un coureur ce faël ! Non je ne le lui répondrait pas ... Et il pourrait insister autant qu'il le voudra ! Je ne lâcherai pas ... Un petit aperçu ?... Voici :

J'ai déjà dit que cela ne regardait que moi !

Puis, il me demanda ce que je voulais savoir sur lui. Franchement ?... Rien ... Ma réponse n'allait surement pas lui plaire mais je préférais être honnête et je ne tenais pas non plus à ce qu'il sache tout de ma vie. Après tout, les faêls ne vivent-ils pas à l'écart de l'empire ?... Si. Nos problèmes avec les mercenaires du Chaos et les Ts'liches ne les regarde donc aucunement ... Au risque de me faire jeter, je pense qu'il vaut mieux lui dire ... Bon :

Je n'ai rien à savoir de vous comme vous n'avez rien à savoir de moi.

Oui, j'avais encore parler en énigme, mais après tout, ne suis-je pas marchombre ?... Si. C'est donc dans la logique des choses. Et encore, ce que je venais de dire mais un vulgaire coureur pouvait le comprendre !

La marchombre se fermé, elle ne voulait pas parler. Je continua donc de manger en silence, à l'heure du départ je montai sur mon cheval et nous continuâmes notre route, silencieusement. Cette marchombre été vraiment pas le genre de personne avec lequel on aime voyager. Pas du tout sociable, comme si elle cachait sa vie. Je continuais donc à réfléchir en silence, j'imaginais mes compagnons sur la route du retour, discutant malgré leur deuil, en tout as sûrement plus que moi... Le soleil commença à descendre, les minutes devinrent éternité dans ce silence pesant. Je m'endormais presque sur ma monture, restant éveillé juste pour surveiller les environs en cas d'attaque et pour guider ma monture. Je me tournai vers la marchombre:

-Vous pas être très sociable! Je d'habitude être un bon compagnon, je parler beaucoup mais... Si vous cacher votre vie, je ne pas montrer la mienne!

Et le périple continua, je ne m'attendais même pas à une réponse de la jeune fille. C'étais navrant, je m'ennuyais à mort! Puis les minutes continuait, ressemblant plus à des heures...

[HRP: J'avais essayé de lancer une discutions pour relancer l'action mais je vois que madame la marchombre est pas d'accord...]

Bon ... Il voulait discuter ?... Très bien ... Je lui dirai le stric minimum, certes, mais je lui parlerai, puiqu'il y tenait tant ! Je réfléchissai à un moyen de lui parler honnêtement tout en lui cachant les points secrets telle que le retour des mercenaires et des ts'liches ... Décidemment ... Servir de messagère entre l'empire et la citadelle des Frontaliers c'est pas de la tarte ! Mais revenons à nos coureurs ! Enfin, façon de parler vous vous en serez douter ... Je poussai un soupir avant de m'adressait à nouveau à Jercan ; toujours sur le même ton calme et posé :

Ma présence en ces lieux est uniquement administratif.

Non. Je n'avais pas mentie en disant cela, j'avais juste omis certains détails ... Mais passons ... Non seulement, je n'avais pas le droit d'en dire plus même à un alavirien mais en plus à un Faël ! Je n'ai rien contre eux mais puisqu'ils sont sensé être extérieur à l'empire ... Enfin vous comprenez ... Bon ... A mon tour de poser une question ! :

Et vous ?... Que faites-vous aussi loin de chez vous ?

La marchombre semblait enfin avoir pris conscience qu'elle ne voyageait pas toute seule! Alors comme ça elle voyageait pour une raison administrative... pourquoi l'Empereur de Gwendalavir aurait-il engagé une marchombre pour livrer quelque chose dans les Marches du Nord. Bof... en fait ça ne m’intéresse pas, je m'en fiche de la raison pour laquelle elle vient dans les plateaux d'Astariul. Elle me demanda ce qui m'amenait dans les plateaux d'Astariul. Je me tourna vers elle et lui dis:

-Moi et mes compagnons être venir ici pour aller rendre visite à un peuple que les Alaviriens pas connaître, enfin la plupart ne pas connaître. Les Petits. Ils être un peuple pacifique qui vivre dans la forêt Maison. Moi et mes amis partir là-bas pour rendre visite à eux.

Je savais que peu d'Alaviriens connaissaient les Petits donc peut-être que ma compagne voudrais en savoir plus. Je me recalai sur ma selle et sortis mon arc, j'encocha une flèche et tira au loin. Je partis au galop et arriva près d'un lapin mort, je descendis de ma selle et le pris, j'anticipai la question muette de la marchombre:

-Ce être le dîner de ce soir!

Puis je remontai à cheval pour continuer le voyage...

Les petits ?... Ah oui ! Ces petits être pas plus haut que trois pommes ! Ellana m'en avait déjà parler mais je n'y avais guère fais plus attention ... Je devais surement être occuper à autre chose ... Si je pouvais en apprendre plus, pourquoi pas ?... Et puis en plus de ça ça ferait passer le temps ! La compagnie c'est pas trop mon truc, Les seuls personnes avec qui je reste longtemps sont, Lynn, Elyssia et Torinn ... D'ailleurs je me demandai bien ce qu'il pouvait faire ... Mais passons ! Je me décidai juste à répondre au Faël lorsqu'il tira une flèche et partit en trombe chercher un ... Lapin .... Le dîner de ce soir si j'avais bien compris ... Je pus finalement lui répondre après celà :

J'ai déjà entendue parler de ce peuple mais sans plus. Que savez-vous sur eux ?

La marchombre me demanda ce que je savais sur les Petits, je me racla la gorge et lui dis tout en chevauchant:

-Je ne savoir pas grand chose. Ils être petits, vivre dans les arbres, aimer les framboises je crois... ils ne pas utiliser le métal, il posséder un joyaux qu'eux nommer... je... je ne me plus rappeler le nom! Ils lancer des sorts avec cette pierre pour se défendre contre leurs ennemis. Et sinon je ne pas connaître beaucoup d'autre choses sur eux... Quand vous avoir fini vos histoires administrative, peut-être je amener vous dans la forêt Maison pour rendre visite au Petits, non?

Je continuai d'avancer sur ma monture, nous avancions lentement, très lentement. Je me tourna vers Elrydia et lui dis:

-Vous pas vouloir aller plus vite? Je m'ennuyer comme ça! Le soleil se coucher dans moins d'un heure, si nous galoper trente minute, nous arriver à temps pour préparer un campement et un dîner devant un bon avant que le soleil être coucher!

Et puis en fait je ne lui demandais pas son avis... accéléra soudainement pour partir au galop, mais je ménageais un peu ma monture pour ne pas la tuer de fatigue.

Ca me revenait maintenant ! les habitudes des Petits et d'autres choses ! Notamment le nom de leur pierre ! Un petit trou de mémoire hein ... Bon eh bien, raffraichissons lui la mémoire ! Je lui répondis donc, sur un ton nonchalant :

Ilfasidrel.

Voilà le nom de la pierre sacrée des Petits. Puis, il me dit d'aller plus vite pour pouvoir dresser le campement avant la tomber de la nuit. Il partit devant sans attendre ma réponse ... Il voulait jouer au malin, n'est ce pas ?... Mais comme on dit ! Qui s'y frotte, s'y pique. J'étais parfaitement calme et sereine comme à chaque fois que je m'apprétais à le chanter ... Oui, lui. Des mots doux et mélancolique sortirent de ma bouche, Etoile partit au galop et arriva rapidement au niveau du Faël. Je chantai toujours ... Le chant Marchombre ...

Ah oui! Voilà c'était ça! Ilfasidrel, le joyaux au mille facettes, cette magnifique pierre qui impressionnait autant par sa beauté que par ses étranges pouvoirs. Je n'avais eu l'occasion de voir le joyaux au mille facettes une seule fois dans ma vie. Mais j'avais gravé ce jour dans ma mémoire pour toujours. Je me retournai vers la marchombre et lui demandai:

-Avoir-vous déjà visité ce peuple mystérieux qu'être les Petits et si oui avoir-vous vu Ilfasidrel?

Je me doutais que non, mais certain humains avaient déjà rencontré ce peuple alors pourquoi pas quelqu'un d'aussi libre qu'un marchombre. Je continuais d'avancer au trot, je regardais le ciel, je n'écoutais pas vraiment la marchombre. Je voulais voyager, aller loin, plus loin que n'importe qui, dépasser les frontières, me retrouver dans l'inconnu. Mais mes pensées revinrent très vite au présent quand mon cheval fit un petit écart sur la gauche. Puis je vis au loin un amas d'arbres, j’accélérai vers les arbres et descendis de mon cheval et me retournai vers la marchombre:

-Nous arrêter ici pour la nuit, demain matin nous lever tôt et normalement après-demain midi nous être sorti des plateaux.

Je sortis une corde que je nouai pendant une dizaine autour de deux arbres et mis une épaisse couverture par dessus, mon hamac était prêt. Je me tournai vers la marchombre:

-Je espérer que vous avoir faim!

Ellana m'a compté la vie des Petits et m'a décrit la beauté du joyaux aux milles facettes. Cependant, je n'ai jamais eu l'occasion de rencontrer ce peuple.

Surtout que je n'avais pas que ça à faire ! La guilde n'était toujours pas celle que l'on espérait malgrès que Sayanel ait pris la tête du Conseil. Ah lala ... A mon âge, les filles normaux sont en train de jouer à des jeux de leurs âges avec leurs parents ... Alors que moi, je n'avais plus de parents et je passe mon temps à vagabonder aux quatres coins de l'Empire et je suis au sein d'une guilde de personnes à part. Il y a pas à dire, je ne suis pas normal ... Non pas que je regretté ce choix, hein ! Bref ! Jercan venait de trouver un endroit ou passé la nuit. Il me demander si j'avais faim la réponse semblait pourtant évidente :

Et comment !

Je m'installai lorsque, du coin de l'oeil, j'aperçus un mouvement furtif pas si loin que ça. Celui ci recommenca peu de temps après. Plu net. Plus proche. La démarche de l'inconnu devint plus clair et puisqu'il se cachait c'était un mercenaire ... Surement un envoleur ... Génial !... Je n'aurais pas du rester ici maintenant ils ont repéré ma trace et face à ses mercenaires fait pour tuer du marchombre, la lutte ne sera pas une partie de plaisir ... D'un bon, je me levai et bondit alors que le mercenaire sortait du buisson. Je n'avais pas pris le temps de prendre mon épée et je sortis donc mes lames au dernier moment. Ces dernières s'entrechoquèrent avec l'arme de l'inconnu. Je fis un bond et recula d'un pas :

Depuis le temps que je te cherchai ! Te tuer ou te ramener à la cité m'assurerait à coup sur une montée en grade ! Tu ne m'échappera pas !

C'est ça ! Tu peux toujours rêver ! Ce n'est pas un envoleur de ton rang qui me fera plier ! Jercan ! Viens un peu par ici !

A mon tour de lui apprendre quelques petits trucs ...

Nous étions en train de manger quand Elrydia se leva, elle bondit vers un inconnu, leurs lames ne s'étaient même pas entrechoquées que j'étais déjà sur mon arc, trois flèches encochées les unes sur les autres. Je tenais ma cible en joue quand Elrydia me dis de m'approcher. Sans baisser mon arc je m'approcha de quelques mètre tout en restant à distance. Je retirai mes deux flèches en trop pour améliorer ma précision si les deux combattants se sauter dessus, je ne devais pas toucher la marchombre alors autant optimiser mes chances:

-Vous vous sautez dessus ou je le clou à un arbre avant qu'il cligne des yeux?

J'avais pris une voie glacial comme celle que j'avais tout le temps pendant un combat. Puis tout à coup sans prévenir je lui tirai une flèche dans le pied, je savais qu'Elrydia le voulait vivant. Il agit avec une vitesse prodigieuse, il sauta en arrière, mes jambes se détendirent et j'arrivai devant lui, mes lames sifflèrent et il les arrêta en attrapant la branche de mon arc. D'un moulinet du poignet il l'arracha des mes mains et l'envoya au loin, je sortis mon poignard mais déjà il était sur moi. Il frappa une fois au plexus solaire, me tordit le poignet droit et me fit tomber en me fauchant au niveau de cheville. Ma tête s'écrasa contre une grosse racine et je m'effondrai...

... Oui, bon, c'était à prévoir ... Jercan s'était fait avoir par le mercenaire ... Je voulais voir ce qu'il savait faire mais bizarrement même si c'est un envoleur de bas-étage ça ne m'étonne pas qu'il se soit fait avoir. Ce n'est que grâce à un ultime réflexe que je pu éviter le mercenaire qui fonçait sur moi pour parer avec mes lames. Pas mal pour un débutant finalement ... D'ailleurs, un petit coup de main ne serait pas de refus ... Plus qu'à demander au Faël :

Jercan ! Allez debout ! C'est pas le moment de faire la sieste !

Brutal, dites vous ?... Parce que vous voyez une autre solution, vous, peut être ?... Ouais ... Bien ce que je pensais ...

J'étais à terre, je voyais des chandelles autour de moi. Mais un ordre bref de la marchombre qui m'appelait à l'aide me fis me relever presque immédiatement. La marchombre évita l'envoleur qu'en parant avec ses lames, lames qui sortaient de... de sa peau! Bon, je m'en fichais un peu. Je me relevai et sortis mes couteaux et les lança sur l'envoleur, il les évita en formant un angle droit avec son corps, il se redressa et me lança un regard assassin. Je lui répondit en le plaquant au sol, malgré ma petite taille essayai de l'étrangler. Il m'envoya un poing au plexus, un second au menton et me repoussa avec le pied, je me retrouvai par terre et lui debout m'envoya un magnifique... mais douloureux pied dans la tempe droite. Je ne me permis pas un cri, je me releva lentement et gémissent quelque peu et me mis en garde. Je n'étais plus armé, mon arc était planté dans un arbre éloigné et mes poignards perdus dans les buissons. La marchombre et le mercenaire se sautèrent dessus dans un entremêlement de pieds, de poings, de sang et de lames. Je partis en quêtes de mon arc, un couteau sortit de la mêlé et me coupa à l'épaule, un cri de douleur m'échappa et je sortis mon arc de l'arbre. J'encocha une flèche et tenta de viser l'envoleur, j'étais un archer très talentueux mais dans une mêlé aussi confuse... c'était mission impossible!

-Ne pas me compliquer la tâche, surtout vous continuer à vous sauter dessus. Je blesser les deux dans ce cas!

Il y eu un petit moment où les deux adversaires prirent le temps d'écouter mes paroles, puis reprendre leur combat. J'avais justement besoin de ça, la petite seconde où le combt se calmait. Je tirai et la flèche se planta dans l'avant bras de l'envoleur, un cri de douleur sortit de sa bouche...

» Traversée des Plateaux d'Astariul
» Une balade dans la capitale [Sankar]